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Trump un dictateur ? Voyons donc ! (Forum)

par Blake, dimanche 09 février 2025, 19:34 (il y a 32 jours) @ Blake

Source : Trump possible «dictateur»: voici 7 signes qui présagent une dérive autoritaire aux États-Unis

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[image] Dominique Scali
Dimanche, 9 février 2025 00:00

MISE À JOUR Dimanche, 9 février 2025 00:00

Donald Trump a promis qu’il serait un dictateur, mais seulement «le premier jour» de son nouveau mandat. Maintenant que ce jour est passé, s’arrêtera-t-il vraiment là? Au-delà du spectacle et des déclarations farfelues, les signes de dérive autoritaire, voire de fascisme, sont réellement inquiétants, croient des experts des deux côtés de la frontière. Voici pourquoi.

1) Seul au sommet
À plusieurs endroits dans le monde, la politique tend à être de plus en plus «personnalisée», c’est-à-dire à tourner autour du nom ou de l’aura d’un seul chef. Mais dans le cas de Donald Trump, on peut carrément parler d’un «culte de la personnalité», selon des analystes américains. Depuis sa réélection, il s’est d’ailleurs entouré de gens choisis pour leur loyauté.

«Le parti républicain ne semble pas avoir d’influence sur Trump. C’est le contraire», note Jean Lachapelle, professeur au Département de science politique de l’Université de Montréal et spécialiste des régimes autoritaires. Fait intéressant: les recherches montrent que les régimes autoritaires ont plus de chance de s’engager dans une guerre... surtout lorsqu’une seule personne prend toutes les décisions, explique M. Lachapelle.

2) La violence, c’est OK
À plusieurs reprises par le passé, Trump a donné son aval à la violence de groupes nationalistes, tels que les Proud Boys.

L’historien Robert Paxton, une sommité sur l’autoritarisme, a longtemps refusé de qualifier le milliardaire de «fasciste». Puis, le 6 janvier 2021, une horde d’émeutiers ont pris d’assaut le Capitole à Washington. Par ses incitations, Trump a «franchi une ligne rouge». L’étiquette de «fasciste» est maintenant «nécessaire», écrivait Paxton dans le magazine Newsweek.

Il y a trois semaines, Trump a gracié une centaine de personnes impliquées dans cette attaque envers le haut lieu de la démocratie américaine. Le fait de s’appuyer sur la violence de «milices extra-légales», tout comme le fait de leur offrir une immunité, «c’est typique du fascisme», abonde Augustin Simard, professeur au Département de science politique de l’Université de Montréal.

3) Purges politiques
Dans les dernières semaines, Trump a lancé des purges politiques, comme le licenciement d’agents du FBI ayant enquêté sur l’assaut du Capitole. Il a d’ailleurs souvent menacé de faire mettre ses opposants politiques en prison ou de recourir à l’armée contre l’«ennemi intérieur».

Cette façon d’utiliser son pouvoir pour se venger de ses adversaires «est un des signes les plus inquiétants» de dérive autoritaire, trouve Jean Lachapelle.

Dans les derniers jours, les équipes d’Elon Musk chargées de faire le ménage dans la bureaucratie américaine ont commencé leur boulot malgré leur manque de légitimité et les potentiels conflits d’intérêts.

4) Ses propres généraux le disent
Plusieurs ex-militaires qui ont collaboré avec Trump ont prévenu le public des risques qu’il représente. L’ex-général Mark Milley l’a qualifié de «foncièrement fasciste» et de «personne la plus dangereuse pour le pays».

À cela est venu s’ajouter le témoignage de John Kelly, qui a été son chef de cabinet de 2017 à 2019. Il a raconté au New York Times en octobre que Trump avait une préférence pour l’approche dictatoriale et qu’il tolérait mal les limites à son pouvoir.

5) Réponses évasives à des questions cruciales
En 2023, Trump a lancé sur Fox News qu’il «ne sera pas un dictateur, sauf le premier jour». Ce n’est qu’un des nombreux exemples de réponse vague à une question fondamentale. Par exemple, il a plusieurs fois fait référence à un potentiel troisième mandat, même si la Constitution en limite le nombre à deux. Une semaine après son investiture, il affirmait ne pas savoir si cela lui était vraiment interdit.

Jean Lachapelle se souvient du moment où les premiers voyants rouges se sont allumés sur son radar. C’était en 2016, en plein débat contre Hillary Clinton, quand Trump a refusé de dire clairement s’il allait reconnaître le résultat de l’élection en cas de défaite.

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Jean Lachapelle, professeur adjoint au Département de science politique de l’Université de Montréal, étudie les régimes autoritaires. Courtoisie (UdeM)
«C’était sans précédent», se souvient M. Lachapelle. C’était bien avant que Trump perde en 2020 contre Joe Biden et qualifie l’élection de «volée».

6) «Embrasser l’anneau du pouvoir»
Dans les régimes en recul démocratique, la liberté de presse tend à être menacée, explique Calvin Khalesi, doctorant en science politique à l’Université de Montréal. Trump n’a jamais caché son hostilité envers les médias traditionnels, les qualifiant de «fake news», sans parler de ses poursuites contre CBS et un sondeur.

En revanche, les influenceurs des «nouveaux médias», dont plusieurs complaisants, auront dorénavant accès à la salle de presse de la Maison-Blanche.

Le 20 janvier, une brochette de milliardaires de la tech et de patrons de plateformes ayant autrefois banni Trump était au premier rang lors de son assermentation.

Les États-Unis présentent d’ailleurs déjà «les caractéristiques fortes d’une oligarchie» gouvernée par un petit groupe de riches, observe M. Khalesi. Pour Augustin Simard, le message envoyé est que les agences de régulation et autres institutions censées protéger le peuple américain ne comptent plus vraiment. «Ce qui compte, c’est maintenant d’aller embrasser l’anneau du pouvoir».

7) Dérives semblables ailleurs
Plusieurs pays démocratiques ont connu une dérive autoritaire dans les dernières années, comme la Hongrie de Viktor Orban à partir de 2010 et le Brésil de Jair Bolsonaro de 2019 à 2023. Ces dirigeants ont utilisé des stratégies similaires à celles de Trump, comme de miser sur la polarisation, de qualifier ses opposants de «traîtres» et de s’attaquer à la presse, illustre Jean Lachapelle. «On ne peut pas prédire l’avenir», nuance-t-il. Tout dépendra de comment les autres institutions et garde-fous vont résister, concluent les experts interrogés.

QU’ENTEND-ON PAR LÀ?

Autoritarisme
Un régime est autoritaire lorsque le pouvoir est utilisé de façon arbitraire et concentré entre les mains d’un individu ou d’un petit groupe. Ce type de gouvernance s’éloigne de la démocratie libérale où les différents pouvoirs sont séparés et se contre-balancent les uns les autres. Il s’agit d’un «spectre» qui comporte plusieurs degrés, selon les experts.

Dictature
Dans la littérature académique, les termes dictature et régime autoritaire sont souvent interchangeables. Mais dans l’esprit du public, le mot dictature est perçu comme plus grave, d’où la nécessité de l’utiliser avec parcimonie, remarque Jean Lachapelle.

Fascisme
Doctrine politique apparue dans l’Italie de Mussolini au début du 20e siècle qui s’oppose au libéralisme et au marxisme. Souvent associée à une idéologie nationaliste, militariste et au culte d’un chef charismatique et autoritaire.

Totalitarisme
Système politique dans lequel l’État cherche à contrôler tous les aspects de la vie sociale et privée des individus. Exemples: le régime de Staline en URSS et la Corée du Nord actuelle.

Oligarchie
Régime où le pouvoir est concentré entre les mains d’un petit groupe d’individus puissants. De façon plus précise, une ploutocratie est un régime dominé par les plus riches.

–Avec AFP, PBS, New York Times, The Guardian, Fox News, USA Today, Associated Press, Newsweek, The Atlantic, CNN, Le Monde, BTMtv, Politco, ABC News, Washington Post, Le Figaro, Hollywood Reporter et Forbes
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Ça ne peut pas faire autrement, tous les signes sont là pour que ce gros jambon orangé soit le dictateur des États-Unis. Il commence son mandat et déjà, il veut se venger de tous les maux qu'il a reçu en libérant sa milice, les Proud Boys que je nomme les Prout Babouins.

Un régime oligarchique, peut-on nommer ceci autrement en s'entourant de riches qui pensent comme lui et qui sont nommés à des hautes fonctions ?

Il va certainement tout faire pour avoir un autre mandat à la présidence, c'est prévu dans son mandat actuel en prenant des mesures pour changer cette investiture selon son vœu de fasciste.

En tout cas, il est évident que ce gros plein de marde est un dictateur !

Dédé


Seul les bigots de la droite jambon ne le voit pas. C'est leur héros.

Et parlant de droite jambon conservatrice, as-tu remarqué que le Duhaimagogue, Poildecul et Bernier sont très silencieux concernant la dictature du gros jambon orange et ses déclarations sur le Canada? Rien de plus simple, la base de ces partis est Trumptarte.


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