L'avenir USA ; Une guerre civile ? (Forum)

par Dédé, samedi 22 février 2025, 14:25 (il y a 7 heures, 34 minutes)

Source : Un risque de guerre civile aux États-Unis, selon un expert

Frédéric Marcoux
Samedi, 22 février 2025 11:40

MISE À JOUR Samedi, 22 février 2025 11:40

Un professeur en science politique de l’Université Laval estime que «les États-Unis sont aux prises avec une crise constitutionnelle qui accentue les risques d’une guerre civile»

Dans une publication Facebook, le professeur titulaire au Département de science politique de l’Université Laval, Érick Duchesne, a partagé son analyse de la situation. Selon lui, les récentes décisions du président Donald Trump ont pour effet de déstabiliser les institutions gouvernementales.

«Dans ce contexte, le système de poids et contrepoids [checks and balances] de la Constitution américaine revêt une importance cruciale, car il répartit les pouvoirs entre trois branches distinctes du gouvernement – le pouvoir législatif, l’exécutif et le judiciaire – afin d’empêcher toute concentration excessive de pouvoir», a-t-il écrit.

«Les pères de la Constitution américaine l’ont voulu ainsi pour se libérer de la tyrannie du pouvoir impérial britannique. Ils ont aussi conçu un système qui accordait des contrepoids substantiels aux États, pour la même raison», a-t-il ajouté.

Rupture

Or, la décision de Donald Trump, remplacer par des alliés politiques plusieurs hauts fonctionnaires du ministère de la Justice, a pour effet de compromettre l’équilibre, selon le professeur.

Il est d’avis que la «rupture des mécanismes de contrôle entre les branches du pouvoir affaiblit non seulement la gouvernance démocratique, mais fragilise également la confiance des citoyens dans l’État de droit, alimentant ainsi un cycle de tensions et de confrontations qui menacent la pérennité des institutions constitutionnelles».

«Parallèlement, [Trump] a remplacé des responsables clés à la tête du FBI (par Kash Patel), du Renseignement national (par Tulsi Gabbard), de la Sécurité intérieure (par Kristi Noem), de la Défense (par Pete Hegseth) et de la CIA (par John Ratcliffe) par des personnalités connues pour leur loyauté, ce qui remet en cause la neutralité et l’efficacité des agences de sécurité», a-t-il précisé.

Selon lui, Donald Trump s’engage aussi sur «une voie glissante vers les restrictions du rôle des médias en démocratie».

«Le pire est à venir»
Remplacer des militaires d’expérience par des alliés est une décision risquée, selon le professeur.

«Ce bouleversement risque de provoquer le refus d’obéissance de certains officiers supérieurs, certains iront jusqu’à démissionner pour protester contre ce qu’ils qualifieraient de dérive autoritaire», estime-t-il. «Ces démissions ne feront que consolider la mainmise de Trump sur les forces armées et, de fait, faciliteront la répression des protestataires dans des manifestations contre l’administration Trump.»

Cela se fait dans un contexte où le président a encouragé des milices armées, a rappelé M. Duchesne

«La polarisation accrue et le renforcement d’acteurs armés, qu’ils soient issus de l’armée traditionnelle ou de milices privées, placent le pays au bord d’un conflit interne majeur, avec le risque latent d’une guerre civile», a-t-il mentionné.

«Attachez vos ceintures... Le pire est à venir...», a-t-il conclu.
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Il est évident que le gros jambon orange va s'arranger à devenir un dictateur comme son bon ami Poutine Alldress qui maintient son pays par son totalitarisme.

Ce gros mangeux de marde s'entoure de gens avec qui il sait qu'ils sont derrière lui avec loyauté dans les postes les plus importants des États-Unis. Donc, il aura plein pouvoir lorsque tout son personnel sera à sa portée pour agir comme bon lui semble par un régime totalitaire comme il l'a toujours fait pour construire son Empire de milliardaire la pissette à l'air.

Il y aura rien d'étonnant que les protestataires de son régime vont se faire clouer le bec, et se faire tasser de son chemin et que la grogne parvienne à devenir les contre-coups de la violence par armes et que l'anarchie s'y installe pour que ce fou de président déclare la loi martiale.

Déjà, les démissions de masse sont tangibles au département de la démocratie américaine.

Dédé