
La Covid Longue existe toujours et toujours pas de ressource (Forum)
Source : Un sportif de 19 ans passe maintenant ses journées alité à cause de la COVID longue durée
Ludovic Bégin a mis toute sa vie sur pause: ses études au cégep en administration, le soccer et son boulot
Terrassé par la COVID de longue durée depuis un an, un grand sportif et étudiant au cégep garde espoir même s’il doit passer ses journées allongé à ne rien faire, car le moindre effort l’épuise complètement.
«Au fond de moi, je pense que je vais guérir complètement, mais ça va prendre du temps. J’ai confiance en la science», glisse Ludovic Bégin, avec une faible voix au bout du fil.
Durant toute sa vie, le sportif a voulu se surpasser, particulièrement au soccer, lui qui espérait être repêché par une université américaine.
«J’essaie de prendre maintenant cette même discipline et persévérance pour faire face à la maladie», dit sagement le jeune homme de 19 ans.
En novembre 2023, il a été infecté pour la troisième ou quatrième fois à la COVID-19. L’étudiant au cégep en administration a alors eu de la difficulté à terminer ses travaux et examens de fin de session.
Puis, il a fait une commotion cérébrale en janvier suivant et son état s’est détérioré radicalement pendant plusieurs mois. Malaises post-effort, faiblesse musculaire, douleur à la poitrine, intolérance au bruit et à la lumière, maux de tête: une panoplie de nouveaux symptômes sont apparus.
Il a finalement reçu un diagnostic de COVID de longue durée et d’un syndrome de tachycardie posturale, ce qui fait battre son cœur «vite et fort».
Même rire l’épuise
Ludovic, qui vit chez ses parents à Terrebonne, passe au moins 22 heures par jour alité, même s’il est incapable de s’endormir pendant le jour en raison des symptômes. Pour dormir, il doit prendre des médicaments. Puis il déjeune au lit, incapable de se lever.
«J’ai de la difficulté à me déplacer, à soutenir une conversation, je suis incapable de sortir de la maison sans me créer des malaises post-effort qui peuvent durer des semaines», raconte-t-il.
Le Journal a pu lui parler seulement quelques minutes au téléphone. Il a répondu à la plupart de nos questions par écrit, un exercice qui lui a pris plus d’une semaine.
Le jeune homme prend sa douche tous les deux ou trois jours, et doit avoir de l’aide pour se laver les cheveux. Il peut voir un ami une fois par mois, pour 30 minutes maximum. Même rire peut l’épuiser.
Avant, Ludovic jouait au soccer semi-professionnel et travaillait à temps partiel, en plus de ses études collégiales. Il se préparait aussi pour des essais de repêchage auprès d’universités américaines. Il a tout mis sur pause, pour l’instant.
Dans le néant
Il partage son histoire pour sensibiliser à cette maladie qui continue à faire des ravages cinq ans plus tard. Le plus difficile pour lui est d’être constamment dans le néant puisqu’il n’existe pas encore de traitement pour la COVID de longue durée (voir autre texte).
«Ce sont plusieurs essais-erreurs pour contrôler mes différents symptômes sans réellement savoir si cela va m’aider. Il y a plusieurs faux espoirs de guérison. Je passe plusieurs semaines à essayer un médicament et finalement il ne fonctionne pas, il faut recommencer», dit Ludovic, qui fait preuve d’une grande patience.
Même s’il s’estime chanceux d’être pris en charge, il trouve extrêmement «frustrant de naviguer dans un système de santé où les médecins n’ont aucune idée de quoi faire avec [lui]».
«Depuis un an, on fait comme si la COVID n’existait plus. On ne pense plus que ça se peut, la COVID longue. Mais il y a encore du monde qui se retrouve handicapé», insiste à son tour Simon Décary, président du comité directeur des cliniques de COVID longue du ministère de la Santé.
Sur Facebook, des gens souffrant de la maladie ont formé le groupe de soutien COVID longue Québec.
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Pauvre gars, j'espère que la médecine va trouver quelque chose pour le libérer de cette Covid Longue. Il est jeune et le moindre effort l'envoie à la tachycardie, ça doit être l'enfer à vivre. J'imagine que ces symptômes ne sont pas tous les mêmes d'une personne à l'autre mais j'imagine une personne de mon âge de vivre un tel ennui physique avec cette maladie contractée à plusieurs reprises. Dire qu'il y en a des gens qui ne croyaient pas et que ce coronavirus était une simple grippe et pire, qu'elle n'existait pas. Des coucous qui volaient très bas et avec une insouciance d'un vrai coucou.
Même que, je suis certain que ces coucous traitent ces gens atteints de paresseux et qu'ils ne veulent rien faire de leur journée. Des crisses de pas vite avec un cerveau lent à défaut d'être des mongols fiers!
J'espère que financièrement, il a droit à une certaine indemnisation pour aider financièrement ses parents, parce que pour être suivi médicalement, ça lui prend de l'aide. il ne peut rien faire lui-même selon l'article.
Maudite covid !
Dédé
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