
Lorsque le poisson rime avec poison ! (Forum)
Source : Les habitudes alimentaires des Autochtones ont radicalement changé
La crainte des effets du mercure et l’aménagement d’une centrale hydroélectrique ont contribué à changer l’alimentation des communautés
Raymond Bellefleur, chef de la communauté Unamen Shipu en Basse-Côte-Nord. Courtoisie
La pêche sportive est un loisir pratiqué par des centaines de milliers de Québécois. Si la plupart des pêcheurs savent que la chair des poissons peut contenir du mercure, plusieurs ignorent encore les effets nocifs de ce métal lourd sur la santé. Notre Bureau d'enquête vous aide à y voir plus clair pour en manger en toute sécurité.
La crainte des effets du mercure, l’aménagement d’une centrale hydroélectrique et l’accès à la nourriture en épicerie ont contribué à changer les habitudes de pêche et l’alimentation des communautés autochtones.
En 1995, la centrale hydroélectrique du Lac-Robertson a été aménagée sur la rivière Ha! Ha! pour alimenter les villages de ce secteur de la Basse-Côte-Nord. Depuis, les habitudes de vie de la communauté d’Unamen Shipu ont changé, affirme le chef Raymond Bellefleur.
Le lac Robertson était important pour les communautés de la région et ses poissons étaient prisés. De nombreux rassemblements familiaux avaient lieu lors de la pêche sur glace au printemps.
«Le lac ne gèle plus. Avant, on pouvait passer sur la Robertson, c’est pus comme avant... on [ne] peut plus pratiquer la chasse, la pêche et la trappe aux fourrures comme avant», dit M. Bellefleur.
Encore aujourd’hui, il y a des restrictions de consommation du poisson provenant du réservoir Robertson. Par exemple, le ministère recommande de ne pas consommer plus d’un omble de fontaine par mois et pas plus de deux ouananiches.
«Les gens n’y vont plus, ils ont arrêté de consommer le poisson à cause du mercure et surtout parce que ce n’est pas pratique, la route n’est pas conforme. Tout a été inondé.»
L’an dernier, Hydro-Québec a d’ailleurs conclu une entente de 32 millions $ avec la communauté Unamen Shipu pour compenser les dommages causés par la centrale.
Le PDG de la société d’État, Michael Sabia, a d’ailleurs présenté des excuses pour la façon dont le projet a été autrefois mené sans la collaboration des communautés. «Ils n’ont pas écouté la population», déplore M. Bellefleur.
Territoire altéré
L’aménagement de grands réservoirs n’entraîne pas seulement des changements alimentaires, mais aussi socioculturels, souligne Marc Amyot, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en écotoxicologie et changements mondiaux à l’Université de Montréal.
Dans certaines communautés, il n’a plus été possible de faire du portage à travers tout leur territoire. Il peut être aussi difficile de naviguer sur les grands réservoirs, avec des arbres sous l’eau, sans parler des vagues causées par la plus grande portée du vent.
« Ça devient des espaces qui sont plus dangereux à naviguer et souvent les gens vont plutôt trouver d’autres sites pour pêcher. »
La transformation du territoire et la crainte liée au mercure comptent parmi les facteurs qui ont occasionné des changements dans l’alimentation des communautés autochtones.
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Après, on viendra me dire que l'hydroélectricité est l'énergie la plus propre, câlisse, il y a plus de thermomètre dans nos eaux qu'il y en a accroché au mur !
Non sans farce, l'atmosphère est moins touchée ( ce que la plupart des gens croient ) mais l'environnement lui, il est touché sans bon sens. Au cas où vous ne le sauriez pas, toute forme d'énergie cause un réchauffement atmosphérique. L'électricité devient une pollution atmosphérique même s'il n'y a aucun CF qui cause l'effet de serre, juste par la chaleur dégagé par le chauffage en hiver, les lumières nocturnes des grandes villes et banlieues, ainsi que tout appareil qui utilise la pile électrique.
Cela demeure la moins pire à utiliser pour nos besoins personnels puisque cela pollue moins que les émissions de gaz et les cheminées industrielles. Néanmoins, l'électricité pollue l'environnement ( installation industrielle ) et l'atmosphère ( chaleur énergétique ). Qu'on nous informe pas du contraire, ça serait une insulte à notre intelligence, pour le peu qu'on en a !
Maintenant, nos poissons dans nos lacs ( poissons d'eau douce pour les coucous ), de plus en plus ils sont contaminés au mercure ( même à très petit pourcentage de contamination ) qu'il ne faut pas en consommer quotidiennement, autant presque que pour les poissons marins ( poissons dans les mers et océans, encore pour les coucous
). La consommation est limitée pour éviter de s'empoisonner au mercure. Ça fait des années que c'est comme ça mais l'ère industrielle et la sacro sainte économie, s'en fichent royalement. Lorsqu'il restera qu'un seul poisson à manger, il sera trop tard pour sa disparition complète, au train où va l'industrie de l'hydroélectricité, les mines de surface et bien sûr, les retombées de la pollution atmosphérique causées par les cheminées industrielles.
Je n'aime pas le poisson, ça tombe bien !
Dédé
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Dédé,
31/05/2025, 00:53
- Lorsque le poisson rime avec poison ! - Blake, 31/05/2025, 01:00
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Jéromec,
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Blake,
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Dédé,
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