Légros entre dans la tempête (Forum)
Des décisions de mongols, du dillapige de fond$ publiques, des coupures, mais des très généreuses subventions pour les ti-amis, etc, etc...
abus de pouvoir, traffic d'influence
de l'incompétence autoritaire...
y va se faire rosser dans Arthabaska avec son Kêven...
https://www.journaldemontreal.com/2025/08/04/francois-legault-entre-dans-la-tempete#cxr...
Lundi, 4 août 2025 00:00
MISE À JOUR Lundi, 4 août 2025 00:00
Les prochains mois s’annoncent comme un véritable chemin de croix pour François Legault. À l’aube d’une année électorale, tout concourt à rendre son parcours pénible, voire périlleux. Le premier ministre aborde cette dernière ligne droite avec des attentes faméliques et des vents contraires à chaque détour.
D’abord, Arthabaska. Le déclenchement de cette partielle en plein été en disait déjà long sur les espoirs faméliques de la CAQ. Les troupes caquistes savent qu’il n’y a rien à gagner, et tout à perdre. Un revers dans ce comté, déjà perçu comme acquis à d’autres forces, viendrait confirmer la dégringolade.
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Ensuite viendra le remaniement ministériel. Dans le meilleur des cas, il s’agira d’un replâtrage cosmétique. Dans le pire, d’un aveu d’impuissance. Peut-on sérieusement croire qu’une poignée de nouveaux visages suffira à ressusciter un gouvernement à bout de souffle, plombé par ses propres échecs et un premier ministre dépassé, qui semble plus souvent subir les événements qu’il ne les dirige?
Des rapports explosifs
Puis il y aura la commission Gallant, où des ministres seront appelés à témoigner. Ces auditions publiques promettent leur lot d’embarras et d’images désastreuses pour un gouvernement qui rêve de discrétion. Le rapport est attendu pour la mi-décembre, ce qui relancera inévitablement le débat quant à la responsabilité politique de son gouvernement.
Mais surtout, un coup beaucoup plus dur se profile: la filière batterie, projet-phare de Legault, fait désormais l'objet d'une enquête du Vérificateur général. C’est SON héritage, SON pari industriel. Si les conclusions sont accablantes, il ne pourra s’en prendre qu’à lui-même. Impossible cette fois de blâmer Ottawa, les partis d'opposition ou même les fonctionnaires: ce dossier, il l’a porté à bout de bras, en promettant qu’il propulserait le Québec dans une nouvelle ère.
• Écoutez aussi cet épisode balado tiré de l'émission de Francis Gosselin, diffusée sur les plateformes QUB et simultanément sur le 99.5 FM Montréal :
Dans le rouge
Ajoutez à cela un prochain budget qui viendra rappeler à tous l’état lamentable des finances publiques. Déficits qui s’envolent, marges de manœuvre inexistantes... Il faudra expliquer pourquoi, après 7 ans de CAQ, le Québec se retrouve à ce point dans le rouge.
Au Salon bleu, il devra désormais composer avec Marwah Rizqy, cheffe parlementaire libérale pugnace, redoutable, et qui n’a pas peur de l’affrontement. Une adversaire qu’il ne pourra balayer d’un revers de main facilement et qui, quoi qu’on en dise, a la faveur de la classe médiatique et de la population.
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Spirale infernale
Bref, tout converge vers une conclusion: François Legault risque d’être coincé dans une spirale descendante. Et à force de s’accrocher, il court le risque de finir comme Justin Trudeau: un chef épuisé, désavoué par sa base, prié de partir par son propre caucus.
Il lui reste une porte de sortie honorable: quitter avant que la vie politique ne le quitte. Laisser le temps à un successeur – ou une successeure – de reconstruire les fondations de la CAQ. Savoir s’effacer avant le naufrage, voilà la vraie marque d’un homme d’État. Sans quoi, il sera tristement réduit à incarner ce qu’il a toujours juré de combattre: la politique qui s’éternise jusqu’à l’humiliation.