la Gamarderie enquête sur Ti-Minou Électrik (Forum)

par Jéromec, samedi 12 juillet 2025, 09:07 (il y a 1 jour, 20 heures, 16 minutes)

Lourdement subventionné, appuyé par des lois forçants les Étôbus électrick avec chauffage au Diesel... Ti-Minou Électrik, le Fleurcon de la révolution vârte croûle sous les plaintes et les enquêtes...
:cafe:
La GRC enquête sur Lion électrique

Des policiers de la GRC ont interrogé des investisseurs et d’anciens employés de l’entreprise Lion électrique, sauvée de la faillite pour 6 M$, au sujet de ses carnets de commandes, a appris Radio-Canada. La GRC examinerait des informations qui auraient pu induire en erreur les marchés financiers. Des dizaines de plaintes d’investisseurs se sentant floués ont déjà été acheminées au service de police depuis le début de l’année.

Le reportage d’Olivier Bachand

https://www.youtube.com/watch?v=5ySzBAnMTgU

https://www.journaldemontreal.com/2025/07/11/vente-de-camions-la-grc-enquete-sur-lion-e...

Ventes de camions: la GRC enquête sur Lion Électrique
Les policiers s’intéressent aux commandes annoncées par l’entreprise


Sylvain Larocque
et Francis Halin

Vendredi, 11 juillet 2025 10:59

MISE À JOUR Vendredi, 11 juillet 2025 10:59

D’ex-employés de Lion Électrique ont rencontré des membres de l’Équipe intégrée de la police des marchés financiers de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) au cours des dernières semaines.

• À lire aussi: «Plus importante commande de l’histoire de Lion»: zéro camion livré sur 50 au CN

• À lire aussi: Lion Électrique a bénéficié deux fois de subventions pour des camions défectueux

• À lire aussi: États financiers: le gendarme américain a demandé des précisions à Lion Électrique
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Deux ex-salariés du constructeur de véhicules électriques de Saint-Jérôme ont confié au Journal s’être rendus au quartier général divisionnaire de la police fédérale à Westmount pour répondre à des questions sur leur ancien employeur.

Selon nos informations, la GRC s’intéresse plus particulièrement aux annonces de ventes de camions faites par Lion de 2020 à 2022, alors que l’entreprise était dirigée par son fondateur, Marc Bédard.
e PDG du CN, Jean-Jacques Ruest, et le PDG de La Compagnie Élect
Photo Lion Électrique

Pendant cette période, l’entreprise a fait part de plusieurs commandes de camions, notamment avec des clients prestigieux comme Amazon et le Canadien National. Or, Amazon n’a reçu qu’une poignée de camions Lion tandis que le CN n’en a reçu aucun, a révélé Le Journal l’automne dernier.

Dans une présentation à des investisseurs datant de novembre 2020, Lion soutenait avoir vendu des camions à Agropur et à Molson Coors, mais ces deux entreprises ont confirmé au Journal, l’an dernier, n’avoir jamais passé de commande auprès de l’entreprise.
e PDG du CN, Jean-Jacques Ruest, et le PDG de La Compagnie Élect
Dans une présentation aux investisseurs faite en novembre 2020, Lion soutenait avoir vendu des camions à Agropur et à Molson Coors, mais ces deux entreprises ont indiqué au Journal, l’an dernier, que ce n’était pas le cas. Extrait d’un document de Lion Électrique
Subventions en double

Les enquêteurs de la GRC examinent en outre un stratagème mis au jour par Le Journal il y a six mois. Lion aurait offert à une vingtaine de clients de reprendre un camion qui ne fonctionnait pas et de le remplacer par un nouveau véhicule. Au passage, le constructeur aurait bénéficié une deuxième fois des subventions offertes par Québec et Ottawa, ce qui est interdit.

La GRC s’apprêterait à rencontrer des représentants d’entreprises qui figuraient sur les listes de clients de camions de Lion, d’après nos sources.
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Catastrophique

Pour Lion Électrique, qui a vu le jour comme constructeur d’autobus scolaires, l’incursion dans le secteur des camions, qui lui a coûté des dizaines de millions de dollars, s’est révélée catastrophique.

Dans le document de 2020, Lion évoquait la vente de 15 800 camions en 2024. L’entreprise n’en a finalement livré que 36 de 2021 à 2024, avant de sombrer dans l’insolvabilité, l’automne dernier.

Comme d'habitude, la GRC a refusé vendredi de confirmer ou d’infirmer la tenue d’une enquête sur Lion.

«Si une enquête mène au dépôt d’accusations criminelles, la GRC confirmera qu’une enquête a été menée, précisera la nature des accusations portées et l’identité des personnes impliquées», a déclaré le caporal Erique Gasse dans un courriel.
Fonds publics

Rappelons que le gouvernement Legault, la Caisse de dépôt et le Fonds de solidarité FTQ ont investi au moins 180 millions $ dans Lion Électrique de 2020 à 2023. Ottawa a également versé 30 millions $ en soutien à l’entreprise.

En février, un cabinet d’avocats de New York a déposé une demande d’action collective contre Lion en Cour supérieure du Québec.

On y allègue que les dirigeants de l’entreprise ont fait «des représentations fausses et trompeuses en lien avec la santé financière de la société et ont omis des faits importants concernant son carnet de commandes et ses capacités de production».

«Ni le PDG ni d’autres personnes de la direction chez Lion Électrique n’ont fait de “déclarations potentiellement trompeuses”», a soutenu l'entreprise en décembre.

En mai, un groupe d’investisseurs composé de Pierre Wilkie, Luc Sabbatini, Éric D’Anjou, Claude Boivin, Martin Barbeau, Pierre Bolduc, Michael Zakuta et Vincent Chiara a racheté les activités de Lion pour 6 millions $.

Des milliers de petits investisseurs ont perdu des centaines de millions de dollars dans la déconfiture de Lion Électrique, dont les actions ont été cotées en Bourse du printemps 2021 à la fin de 2024.

Les repreneurs concentrent toutefois leurs efforts sur les autobus. Sept camions Lion6 ont été vendus aux enchères cette semaine pour environ 30 000$ chacun, soit dix fois moins que leur prix de vente original.
:bravo:

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