T'es vieux et tu perds la tête, sors ton fric sacrament ! (Forum)

par Dédé, mardi 07 octobre 2025, 07:31 (il y a 3 jours)

Source : Pas assez malade pour le CHSLD: 80 000$ par année pour se loger en RPA

La famille de Gervaise Binet a eu tout un choc en apprenant qu’elle devrait payer près de 7000$ par mois pour son logement et des soins

La famille d’une aînée de 90 ans qui souffre d’alzheimer a eu tout un choc quand elle a appris qu’elle n’était pas assez malade pour demeurer en CHSLD, mais qu’elle devrait débourser l’équivalent de 80 000$ par année pour des soins dans une résidence pour personnes âgées.

«On nous a dit: “Elle est capable de se payer ça. Il faut que vous la sortiez”», raconte avec émotion Manon Laplante.

Sa mère, Gervaise Binet, avait été hospitalisée le 9 août dernier, à l’Hôpital Honoré-Mercier de Saint-Hyacinthe, à la suite d’un épisode de delirium et de pneumonie. Dans les jours suivants, elle a été transférée au Centre d’hébergement Hôtel-Dieu pour une évaluation. En plus de symptômes précoces d’Alzheimer, Gervaise Binet souffre d’aphasie.

À la mi-septembre, on a convoqué la famille et on lui a demandé de trouver rapidement un endroit pour l’héberger et lui offrir des soins de santé. Avant son hospitalisation, Gervaise Binet vivait dans une résidence pour personnes âgées (RPA) de Mont-Saint-Hilaire, sur la Rive-Sud de Montréal, dont le loyer était de 2400$ par mois.

Un deuxième bain à 190$

Avec les nouveaux soins que nécessite son état, la facture est passée à 6774$ par mois. Une somme qui inclut 572$ pour la routine du lever, 500$ pour le coucher et 450$ pour les repas et les autres activités. La famille a choisi d’ajouter un deuxième bain par semaine pour la somme de 190$.

«Le budget va être serré. Il va falloir aller en chercher dans ce qu’on gardait pour les funérailles», déplore Manon Laplante.

Pour payer le loyer, sa mère devra piger dans ses économies, notamment l’argent hérité de son mari et sa pension de vieillesse.

Selon Manon Laplante, le CISSS de la Montérégie-Est a mis beaucoup de pression pour qu’elle libère le lit. Les responsables de l’établissement s’en défendent (voir autre texte).

Le 29 septembre dernier, sa mère a dû faire ses bagages toute seule. L’établissement l’a même contactée au téléphone pour qu’elle vienne la chercher au plus vite.

«Le service était minable», déplore-t-elle.

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Course au logement

Selon elle, la responsable du dossier de leur mère a dit qu’elle n’était pas assez malade pour avoir une place dans le réseau public, que ce soit dans une ressource intermédiaire ou un CHSLD.

Après avoir discuté avec les responsables de la résidence de Mont-Saint-Hilaire, où elle habitait avant son hospitalisation, la famille a appris qu’elle avait besoin de l’équivalent de 2,59 heures de soins par jour pour un coût de 7734$ par mois. Un montant jugé trop élevé.

En désespoir de cause, on a dû la déménager en catastrophe dans une RPA de Saint-Bruno-de-Montarville qui facture 1000$ de moins par mois.

La famille souhaite maintenant qu’une nouvelle évaluation de l’état de santé de la dame permette de lui trouver rapidement une place au public.

«Elle ne pourra pas vivre longtemps à ce prix-là. Elle a besoin d’ascenseur, de services de nuit et d’une vérification constante», conclut Manon Laplante.

Le CISSS se défend

Même si elle reconnaît que la situation vécue par Gervaise Binet et sa famille a pu être difficile, le CISSS de la Montérégie-Est assure que des mesures sont en place pour faciliter la transition des patients.

«Quelques jours après l’admission en unité de gériatrie, la planification du congé est discutée avec l’usager et ses proches. Le retour au milieu de vie antérieur est privilégié», indique Véronique Darveau, conseillère aux communications.

Selon l’établissement, la capacité financière doit être évaluée par le patient et sa famille. En cas de besoin, des services complémentaires peuvent être offerts par le CISSS.

Selon l’autonomie

Pour qu’une patiente soit admissible à une place dans une ressource intermédiaire ou un CHSLD, il faut évaluer son degré d’autonomie et son état de santé global.

Lorsqu’elle est transférée dans une résidence privée pour aînés, comme pour Mme Binet, c’est à celle-ci d’offrir les services appropriés.

«Les RPA appliquent des critères visant à assurer la sécurité et le bien-être des usagers, en fonction de leur offre de service», précise Véronique Darveau par courriel.

Finalement, le CISSS se défend d’avoir mis de la pression pour qu’elle sorte au plus vite la semaine dernière. L’heure du départ est habituellement planifiée avec la famille et elle doit être respectée pour planifier la désinfection de la chambre en vue de l’admission d’un autre patient.

Entre-temps, il peut arriver qu’un usager soit installé temporairement dans le salon ou la salle à manger.

Là là, je suis en beau sacrament et je n'irai pas au dos de la cuillère. Si ça vous choque, passer au message suivant.

La dame n'est pas assez malade pour aller en CHSLD public. Est-ce vraiment la vraie raison ? Ben non ce n'est pas la vraie raison, elle a besoin de soins particuliers, aucunement autonome pour prendre son bain, pour manger et pour aller se coucher, en plus, elle doit être surveillée parce qu'elle est atteinte de la maladie d'Alzheimer. Si cela n'est pas une bonne raison d'aller en CHSLD public, c'est qu'il y a une autre raison et cette raison, c'est son fric tabarnack !

Les ostis de pousseux de crayon du CISSS de tabarnack, des ostis d'incompétents qui n'ont aucune raison de faire chier le monde avec des règlements de pousseux de crayon qui n'ont aucune règle et ni la câlisse de compétence de diagnostiquer un malade et prennent le taureau par les cornes en forçant sur le crayon qu'une telle personne âgée ne peux pas aller se faire soigner en public parce qu'elle a assez de fric pour se faire soigner en privé.

Osti que la société est malade tabarnack.

Osti sont payés 200,000$ par année pour pousser le crayon dans ces crisses de CISSS. Heille, il faut bien qu'il y ait des règles pour pouvoir avoir un paie au bout de la ligne hein ? Gang de crisse de sans cœur de tabarnack !

Ben il existe le privé, elle a juste à sortir son fric pour se payer ce luxe d'être soigner adéquatement dans un RPA, Ben oui toé, au privé, t'es privé de tout si tu ne sors pas ton fric ciboire.

Gang d'ostis de primates de sacrament !

Dédé

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