Robert Charlebois - Lindberg

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Il faut pourtant dire le fond de sa pensée vis-à-vis l'incompréhension, parce retenir cette pensée, engendre bien souvent un regret et inévitablement, se retrouver avec un ressentiment. Une telle impression de nous-même avec cette boule au fond de la gorge, détruit notre assurance personnelle devant les autres gens. Bien souvent, il vaut mieux se taire, à moins de dialoguer avec respect et traiter l'audience avec diplomatie afin de se faire bien comprendre dans sa propre incompréhension envers une situation qui nous a amené vers cette dite incompréhension. Être clair et circonspect au dialogue, sans hésitation ou sinon, préserver le silence car un dialogue de charretier entraîne irréfutablement à une guerre stérile de mots.

Pour tirer une chose au clair, il ne faut jamais que ça soit ténébreux.

Or, je suis à l'évidence que j'ai la diplomatie dans le cul !

Ben non, je dérape là !

Je sais vivre même si je n'ai qu'un secondaire 3 !

J'ai eu l'équivalent du secondaire 5 pour suivre mes premiers cours de technicien-ambulancier, en 1979 après avoir commencer à travailler comme journalier d'usine de poterie, en 1974. C'est signe que j'ai toujours eu un respect avec mon dialogue et qu'il est encore facile de papoter avec mon petit moi. Sinon, je n'aurais pas créé un forum en insistant pour tenir le vocabulaire avec l'audience virtuelle.

Aujourd'hui, j'ai assisté pendant au moins une demi-heure, à une réunion organisée par l'OHHYR pour le rétablissement à l'accès de la salle communautaire au bloc HLM pour 60 ans et plus que je demeure. En fait, j'ai bien vu que cette discussion aurait été biaisée au départ et que ça ressemblerait à une thérapie de groupe, comme si nous étions des enfants à la maternelle.

Au départ, la personne qui a pris la décision de cadenasser la salle communautaire, n'était même pas présent en envoyant des tampons à sa place. Quoi que, c'était mieux pour lui au fond, parce que j'aurais manqué de tact en tabarnack !

J'ai pris la parole pour livrer mon fond de pensée sans approfondir pour éviter que les autres gens présent soient mal à l'aise avec leurs propres pensées de la situation. En général ce que j'ai dit, reflétait à ce qu'ils pensaient de la situation mais je me suis arrêté là parce que j'ai trop la facilité de m'emporter émotionnellement et ça aurait mal viré. Je n'ai pas vraiment dialogué mon incompréhension à cette situation de fermeture de cette dite salle communautaire car d'un, moi et Claudie y allons uniquement lorsque la chaleur est insoutenable dans le logement ( la salle est climatisée ) et lors d'évènement social, nous y participons pas. Alors, que cette salle soit fermée ou pas, ça nous ne regardait pas mais par solidarité sociale, nous avons quand même été à cette réunion même si nous avons quitté après 30 minutes.

De deux, me faire dicter une conduite surtout que je ne suis même pas impliqué pour la raison de cette dite fermeture, non merci, je n'encouragerai pas le vice de ces pousseux de crayon qui se croient tout permis de faire.

Néanmoins, je me rends compte que ce n'est pas facile d'expliquer une incompréhension avec une retenue diplomatique surtout en groupe d'individu.e.s qui pour la plupart, n'étaient même pas impliqués eux-mêmes. J'aurais activé une mutinerie et ce n'était mon intention, je préfère demeurer en réserve mais je vais tout de même l'expliquer en faisant une missive à cette dite OHHYR que cette réunion n'est que du chicage de moppe.

Il vaut mieux livrer que de préserver une amertume !

Dédé