Grève STM.... le délire se poursuit... (Forum)

par Jéromec, dimanche 09 novembre 2025, 20:24 (il y a 3 jours)

Nous allons sauver la planète...
:bravo:

https://www.journaldemontreal.com/2025/11/09/ce-sont-des-dizaines-et-des-centaines-de-m...


«Ce sont des dizaines et des centaines de millions qui vont se perdre au centre-ville»: les commerces craignent que la grève de la STM ne se prolonge jusqu’au Vendredi fou
Marianne Lafleur

Dimanche, 9 novembre 2025 15:00

MISE À JOUR Dimanche, 9 novembre 2025 15:00
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À l’approche du Vendredi fou et du grand magasinage des Fêtes, la grève de la STM jette un froid sur les commerçants du centre-ville de Montréal qui redoutent des pertes économiques majeures.

«Si on a encore une grève au Black Friday, ce sont des dizaines et des centaines de millions qui vont se perdre au centre-ville», lance d’emblée Paul-André Goulet, vice-président du conseil d’administration de Montréal centre-ville.
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Celui qui est propriétaire de 10 magasins Sports Experts à travers le Québec affirme que la grève a déjà des effets importants sur les ventes.

«En ce moment, la météo est de notre bord: [on] annonce de la neige dimanche, mais ce qu’on voit, c’est que l’achalandage au centre-ville ne suit pas ce qu’on voit ailleurs», affirme-t-il

Selon lui, la diminution de l’offre des transports collectifs est directement liée à cette baisse de fréquentation de la clientèle puisqu’au centre-ville, beaucoup de gens, dont beaucoup d’étudiants, viennent en métro, rapporte l’entrepreneur.
Paul-André Goulet est vice-président du conseil d’administration de Montréal centre-ville et propriétaire de dix Sports Experts à travers le Québec.
Paul-André Goulet est vice-président du conseil d’administration de Montréal centre-ville et propriétaire de dix Sports Experts à travers le Québec. Photo fournie par Paul André Goulet
Ventes clés

La fin de semaine du Vendredi fou et le Cyberlundi sont devenus des journées cruciales pour les détaillants.

«Ce sont nos meilleurs rabais, mais si les gens ne peuvent pas se rendre, on ne vendra pas», insiste M. Goulet.

Les commerces de proximité, tels que les cafés, les restaurants et les galeries marchandes qui ont besoin d’un achalandage journalier, sont particulièrement vulnérables à la grève, note-t-il.

D’après lui, un manque d’accès au centre-ville risque donc de frapper, et fort, pour tout l’écosystème des gens qui y viennent.
Dépenses réduites

Lors du passage du Journal au Centre Eaton, plusieurs clients rencontrés étaient visiblement agacés par l’absence de métros et d’autobus durant plusieurs heures de la journée.

Des touristes français venus visiter Montréal pour la semaine ont d’ailleurs indiqué avoir dû couper dans leur budget de magasinage à cause des dépenses imprévues pour leurs déplacements.
Le couple de Français venu visiter Montréal pour la semaine a dû couper dans son budget magasinage à cause des dépenses liées à Uber.
Le couple de Français venu visiter Montréal pour la semaine a dû couper dans son budget magasinage à cause des dépenses liées à Uber.

«On s’était organisé avec les transports en commun, mais on a pris beaucoup d’Uber, finalement. Du coup, on a moins dépensé dans les magasins», raconte Arnaud Vast, accompagné de sa femme Nolwenn Vast.

Le couple estime avoir dépensé plus de 300$ jusqu’à maintenant, seulement en Uber.

De son côté, Mathis Blais dit avoir failli renoncer à sa sortie au centre-ville.

«Ça a été tellement compliqué de me rendre que je ne pense pas [y] revenir tant que la grève [ne sera] pas réglée», affirme celui qui a cherché en vain un stationnement à prix abordable.

M. Goulet prévient d’ailleurs des risques à plus long terme que peut engendrer une telle situation.

«Il ne faut pas oublier les changements d’habitude. C’est ça qui me fait peur», dit-il.

La ville prise en otage

par Jéromec, lundi 10 novembre 2025, 12:39 (il y a 1 jour, 21 heures, 52 minutes) @ Jéromec

https://www.journaldemontreal.com/2025/11/10/la-ville-prise-en-otage

La ville prise en otage

La grève de la STM a beau paralyser Montréal, étouffer ses artères, pénaliser les travailleurs, les malades, les familles vulnérables, les étudiants, les commerces... rien. Aucune urgence, aucun sursaut, aucune étincelle politique pour mettre fin à cette prise d’otage collective.

Pendant que la ville suffoque, nos élus regardent ailleurs. On menace de «peut-être» commencer à y réfléchir... dans dix jours! Comme si la ville pouvait fonctionner sur le dos des citoyens épuisés, pris en otage par un bras de fer syndical devenu absurde.
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Quelles négociations?

La nouvelle mairesse, elle, nous parle de négociations «encore au début»... après 120 rencontres! C’est du surréalisme administratif. On dirait qu’ils testent notre seuil de tolérance. Pendant ce temps, les Uber se frottent les mains: la tarification dynamique explose, les chauffeurs font le plein pendant que les usagers, déjà ponctionnés par la STM, se vident les poches pour aller travailler.

Et la cerise sur le sundae: la directrice générale de la STM a rappelé, le plus sérieusement du monde, qu’il fallait continuer à payer nos titres de transport – même si le service est réduit à peau de chagrin. Payez, pauvres gens, payez! Vous êtes captifs, après tout. Vous n’avez pas les moyens de faire autrement.
Trop tard

Au gouvernement, on réalise un peu tard qu’on a commis une belle bourde en ne rendant pas applicable plus rapidement la loi permettant un retour au travail. Mais là encore, silence radio. Et nos grands défenseurs du peuple, Québec solidaire et le Parti Québécois, refusent d’agir. Il faut croire que l’appui aux syndicats vaut plus que la colère du monde ordinaire.

Le plus insultant? C’est ce sentiment d’abandon total. Une impression que le droit de grève est sacré, mais celui de se déplacer, de travailler, de vivre normalement, lui, ne compte pas. Montréal est pris en otage, et personne, absolument personne, ne semble vouloir en payer la rançon.

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