La ville prise en otage (Forum)

par Jéromec, lundi 10 novembre 2025, 12:39 (il y a 1 jour, 20 heures, 45 minutes) @ Jéromec

https://www.journaldemontreal.com/2025/11/10/la-ville-prise-en-otage

La ville prise en otage

La grève de la STM a beau paralyser Montréal, étouffer ses artères, pénaliser les travailleurs, les malades, les familles vulnérables, les étudiants, les commerces... rien. Aucune urgence, aucun sursaut, aucune étincelle politique pour mettre fin à cette prise d’otage collective.

Pendant que la ville suffoque, nos élus regardent ailleurs. On menace de «peut-être» commencer à y réfléchir... dans dix jours! Comme si la ville pouvait fonctionner sur le dos des citoyens épuisés, pris en otage par un bras de fer syndical devenu absurde.
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Quelles négociations?

La nouvelle mairesse, elle, nous parle de négociations «encore au début»... après 120 rencontres! C’est du surréalisme administratif. On dirait qu’ils testent notre seuil de tolérance. Pendant ce temps, les Uber se frottent les mains: la tarification dynamique explose, les chauffeurs font le plein pendant que les usagers, déjà ponctionnés par la STM, se vident les poches pour aller travailler.

Et la cerise sur le sundae: la directrice générale de la STM a rappelé, le plus sérieusement du monde, qu’il fallait continuer à payer nos titres de transport – même si le service est réduit à peau de chagrin. Payez, pauvres gens, payez! Vous êtes captifs, après tout. Vous n’avez pas les moyens de faire autrement.
Trop tard

Au gouvernement, on réalise un peu tard qu’on a commis une belle bourde en ne rendant pas applicable plus rapidement la loi permettant un retour au travail. Mais là encore, silence radio. Et nos grands défenseurs du peuple, Québec solidaire et le Parti Québécois, refusent d’agir. Il faut croire que l’appui aux syndicats vaut plus que la colère du monde ordinaire.

Le plus insultant? C’est ce sentiment d’abandon total. Une impression que le droit de grève est sacré, mais celui de se déplacer, de travailler, de vivre normalement, lui, ne compte pas. Montréal est pris en otage, et personne, absolument personne, ne semble vouloir en payer la rançon.


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