Le PQ jubile sur la crise du PLQ (Forum)
Source : Crise au PLQ: «La corruption fait partie de la culture libérale», dit le Parti Québécois
![[image]](https://i84.servimg.com/u/f84/10/06/79/32/captu390.jpg)
Marc-André Gagnon
Mercredi, 19 novembre 2025 15:57
MISE À JOUR Mercredi, 19 novembre 2025 15:57
La crise qui secoue le PLQ de Pablo Rodriguez «est un nouvel exemple que la corruption fait partie de la culture libérale», clame le député péquiste Alex Boissonneault. Éric Duhaime réclame pour sa part que l’UPAC s’en mêle.
«Il faut à tout prix éviter une nouvelle ère de corruption au Québec», a soutenu M. Boissonneault, dans une déclaration écrite transmise à notre Bureau parlementaire.
Jugeant «très graves» les allégations contenues dans des textos publiés par notre Bureau d’enquête, selon lesquelles des militants auraient été payés 100$ pour appuyer Pablo Rodriguez pendant la course à la chefferie libérale, le Parti Québécois compte sur le Directeur général des élections du Québec pour faire enquête.
Mais après avoir entendu les réponses offertes par M. Rodriguez en point de presse, le porte-parole du PQ en matière d’éthique a rappelé qu’il y a trois semaines, le chef libéral Pablo Rodriguez menaçait de poursuivre son vis-à-vis péquiste Paul St-Pierre Plamondon.
«Parce qu’il avait affirmé que le PLQ a toujours été corrompu, étant imbriqué dans le mensonge fédéraliste quant à l’avenir du Québec», a relaté M. Boissonneault.
«C’est un nouvel exemple que la corruption fait partie de la culture libérale», a déclaré le député d’Arthabaska.
Enquête de l’UPAC réclamée
«On a l'impression de retourner à la commission Charbonneau», a déploré de son côté le chef du Parti conservateur du Québec, Éric Duhaime.
Face aux allégations «excessivement graves» rapportées par notre Bureau d’enquête concernant la dernière course à la chefferie libérale, M. Duhaime juge insuffisante, l’enquête externe annoncée par M. Rodriguez.
Le chef conservateur est également préoccupé par les informations révélées par La Presse, à l’effet que l’ex-cheffe parlementaire Marwah Rizqy aurait refusé que des fonds publics de l’Assemblée nationale servent à payer des tournées du chef Rodriguez en région. Il souhaite que la Commissaire à l’éthique de l’Assemblée nationale fasse la lumière.
Plus encore, il tient à ce que l’Unité permanente anticorruption (UPAC) «se mette le nez dans le dossier».
Appelant à la prudence, faute de preuves, «on n'est plus juste dans la loi électorale», a avancé M. Duhaime. «On est dans des allégations qui pourraient même potentiellement être criminelles», a continué le chef conservateur.
Ce qu'ils ont dit:
«Ce sont des allégations très graves et on laisse le DGE faire enquête. [...] C’est un nouvel exemple que la corruption fait partie de la culture libérale (...).»
- Alex Boissonneault, député d’Arthabaska et porte-parole du Parti Québécois en matière d’Éthique
«On a l'impression de retourner à la commission Charbonneau. [...] Je pense que l’UPAC doit aussi se mettre le nez dans le dossier.»
- Éric Duhaime, chef du Parti conservateur du Québec
![[image]](https://i.servimg.com/u/f84/10/06/79/32/lignes10.gif)
Trop facile pour le PQ de jubiler sur la crise interne au PLQ, c'était évident qu'ils sauteraient sur ces allégations du bureau d'enquête du journal concernant cette corruption et collusion pour élire leur chef. Ils doivent aussi être content qu'ils ne rencontreront plus Mme Rizky à l'Assemblée et seront sans doute plus à l'aise pour dire n'importe quoi sans se soucier de se faire remettre en place. 
Je serais curieux de savoir comment ils fonctionnent le PQ car dans le passé, les têtes du parti avaient beaucoup de pouvoir sur le reste des représentants du parti.
Il n'a rien d'honnête en politique et ça se voit et pas juste au PLQ, j'en suis certain !
Dédé
Fil complet: