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Nicolas Lachance
Vendredi, 5 décembre 2025 09:00

MISE À JOUR Vendredi, 5 décembre 2025 09:00

Trois semaines après le début d’une crise majeure au Parti libéral du Québec, une pétition réclamant la démission du chef Pablo Rodriguez circule auprès des membres du parti. Unis derrière le chef, les élus sont quant à eux exaspérés.

Notre Bureau parlementaire a obtenu un courriel dans lequel figure une « pétition en faveur de la démission de Pablo Rodriguez en tant que chef du Parti libéral du Québec ».

Le courriel intitulé «Intégrité PLQ» demande aux membres signataires de renvoyer une copie «numérisée de ce formulaire».

Les libéraux qui souhaitent la démission du chef doivent signer le document et y inscrire leur nom, leur courriel, leur numéro de membre ainsi que leur circonscription électorale.

«Je n'ai pas vu la pétition, mais ce que je peux vous dire que le caucus est solidaire derrière monsieur Pablo Rodriguez», a déclaré le député Monsef Derraji.

Hier soir, le chef Pablo Rodriguez a décidé d’exclure de son caucus la députée Sona Lakhoyan Olivier en raison d’une enquête menée par la Commissaire à l’éthique de l’Assemblée nationale. L’exclusion de Mme Lakhoyan Olivier «démontre le leadership de l'équipe» libérale, estime M. Derraji, «tanné d'entendre toutes ces histoires».

«Tout ce qui sort maintenant, ça nous empêche de briller dans nos dossiers», a-t-il déclaré, soutenant que si des personnes ont commis des gestes illégaux, qu’ils soient mis dehors.

Le whip de la formation libéral, Marc Tanguay a minimisé l’impact de cette pétition.

«Ce que je vois, c’est un parti uni», a-t-il martelé, soutenant que la pétition n'est que du «bruit».

Rappelons qu’il y a deux semaines, un petit groupe de militants souhaitait organiser un conseil général extraordinaire, lequel pourrait se solder par un vote de confiance envers Pablo Rodriguez.

Une douzaine de militants libéraux, qui exigent que le rapport d’enquête externe sur les allégations de « brownies » versés lors de la course à la chefferie soit soumis aux membres du parti, a mis un frein à cette initiative.

À la suite d’une chasse aux sorcières, le groupe avait accepté de mettre la démarche sur la glace.

Une longue crise

Depuis trois semaines, les libéraux sont embourbés dans une profonde crise.

Tout a commencé lorsque la députée Marwah Rizqy a congédié sa cheffe de cabinet, Geneviève Hinse, sans en avertir le chef. Elle reprochait à cette proche de Rodriguez une «faute grave».

Puis, notre Bureau d’enquête révélait qu’Élections Québec avait été saisi d’échanges de textos suggérant que certains membres auraient reçu de l’argent pour appuyer Pablo Rodriguez dans la course à la direction du printemps dernier.

La députée Marwah Rizqy avait aussi exprimé à son chef son inquiétude devant un potentiel «fling-flang» au sein du PLQ. Une bataille juridique a ensuite éclaté entre Hinse et Rizqy.

Des militants se disent depuis insatisfaits de la réaction et des actions prises par Pablo Rodriguez.

Il ne passe pas le test de leadership, dit-on.

Depuis la semaine dernière, l’Unité permanente anticorruption (UPAC) s’intéresse également à la crise qui ronge le PLQ depuis le congédiement d’une directrice de cabinet. Des allégations de prête-noms durant à la campagne de Rodriguez ont également été révélées.

Ce mardi, le chef du PLQ, Pablo Rodriguez, a décidé d’exclure la députée Marwah Rizqy de son caucus. Le chef du PLQ a d’ailleurs annoncé qu’il avait demandé le retour de l’ex-directrice de cabinet, Geneviève Hinse, dans les rangs.

Être un membre du parti, je signerais cette pétition !

En plus, j'inscrirais dessus ; Out le pourri !

Mais vu que je ne suis pas membre, je constate qu'il y a une évidence d'influence politique au sein de ce parti et qu'au départ, le chef élu n'a pas l'étoffe d'un leader, au contraire, c'est un cheerleader du PLC !

Il a en fait, une très mauvaise influence au parti et semble incapable de mettre fin à cette brouille monumentale qui persiste au PLQ. Je ne crois pas qu'il soit l'homme de la situation pour contrer la haute performance du PQ dans les intentions de vote.

Dédé