Chatvalier du C.H. La Victoire de la St-Jean Baptiste de2021 (Forum)

par Jéromec, mardi 09 décembre 2025, 20:18 (il y a 3 jours)

Je suis en train de mettre les touches finales à BD ChaValiers du C.H., la Victoire de la St-Jean-Baptiste!
Voici un texte librement inspiré de la finale de Germinal de Émile Zola

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• Ce texte est un chant d’amour au peuple québécois, une célébration presque mystique de la Saint-Jean 2021, ce soir-là où, après des mois de confinement, le Québec a enfin respiré de nouveau.
  
• C’est la nuit où les Canadiens de Montréal, contre toute attente, ont porté les espoirs d’un peuple jusqu’en finale de la Coupe Stanley. Une simple équipe de hockey est devenue le symbole d’une résurrection collective : la flamme qu’on croyait éteinte, la passion des partisans plus vive que jamais, la joie légendaire qui renaît de ses cendres comme un phénix bleu-blanc-rouge.
  
• Ce n’était plus du sport ; c’était la Vie qui triomphait de la mort lente du Covid, c’était le Québec qui se relevait, ivre de lui-même, criant qu’il existait encore. Et l’auteur, dans une exaltation lyrique, élève cette soirée au rang de nouvelle Saint-Jean-Baptiste, une fête nationale réinventée dans les gradins du Centre Bell et dans les rues en liesse : « Je me souviens » n’est plus seulement une devise, c’est un cœur qui bat à nouveau.
  
• Au fond de la nuit tiède du 25 juin 2021, après les cris, après les larmes de joie, après que la ville entière eut hurlé son âme dans les rues brûlantes de lumière et de bière, une grande paix descendit sur Montréal, lourde, puissante, presque sacrée.
  
• La vie avait vaincu.
  
• Pas seulement sur la glace, non : dans les poitrines.
  
• Là où le Covid avait semé la peur, le silence, la mort grise des jours comptés, une flamme nouvelle venait de jaillir, plus rouge que le chandail des Glorieux, plus bleue que le ciel de juin, plus blanche que la neige qu’on oublierait bientôt sous le soleil de la victoire.Et les hommes, et les femmes, et les enfants, tous, ils sentirent monter du sol même du Québec une sève formidable, une force ancienne et toujours jeune, la force des partis sans espoir qui refusent de mourir, la force des peuples qu’on croit éteints et qui se redressent, superbes, le poing levé vers l’avenir.Le hockey n’était plus un jeu.
  
• C’était le sang même de la race qui bouillonnait, c’était le vieux rêve français d’Amérique qui renaissait dans la sueur des joueurs et dans les larmes des vieux qui n’avaient plus pleuré depuis l’enfance.Dans les ruelles de Verdun, dans les rangs de la Beauce, dans les appartements trop petits du Plateau, des millions de cœurs battaient du même rythme sourd et victorieux.
  
• On n’avait pas gagné la Coupe, non.
  
• On avait gagné mieux : on avait regagné le droit de vivre, de rire, de chanter, de se souvenir qu’on est un peuple.Et sous la terre encore tremblante de tant de joie, quelque chose remuait, quelque chose de plus grand que la victoire ou la défaite, quelque chose qui grondait doucement comme une marée montante :Un peuple qui se relève.
  
• Un peuple qui n’en finit pas de renaître.
  
• Un phénix aux couleurs du fleurdelisé et du CH, qui crie dans la nuit redevenue douce :« Je me souviens…
  
• et je vis. »C’était la Saint-Jean des vivants.
  
• C’était la germination définitive d’un Québec qui, demain, plus fort, plus fier, plus vivant que jamais, sortirait de la nuit comme une aube immense.[/color]