Ce week-end, la pleine lune m'a accablé, tellement que j'ai eu l'impression que j'arrivais à ma fin de vie. Avec cette santé chancelante qui a parcouru une large partie de ma vie, comme un Beethoven dans ses crises existentielles dans un corps robuste mais aussi fragile que son profil génétique, j'y ai cru pour un bon moment que tout allait se terminer à cette dite dernière pleine lune.

Passant de l'insomnie durant le dernier croissant lunaire à un sommeil boulimique ( j'ai dormi toute la journée de samedi pour me réveiller dans la nuit vers 3h30 ) à la pleine lune, je me suis demandé au réveil si je n'avais pas fait une journée de somnambulisme tellement que les rêves se succédaient à un rythme effréné. Partant d'un rêve sidéral en entrant dans les entrailles de la terre, tout en entrant dans son noyau pour en ressortir du soleil comme propulsé à nouveau dans ce cosmos. Je me suis dit, plus rien ne me surprend dans ces dédales chimériques que même l'étrange ne peut être pris par son propre mot.

Disons que Rampa peut se culotter et aller faire du pouce tout en suçant l'autre en guise d'insécurité dans ce genre de voyage somnambulesque, pour ne pas écrire parfaitement psychédélique.

Tout ceci me parut bien normal puisque l'étrange n'a qu'un secret que par l'ignorance du résultat que l'on obtient. Il y a tellement de chose qui mérite que l'on s'arrête pour en analyser les fondements que l'on s'y perd lorsque les résultats ne sont pas anticipés selon nos propres conclusions. Notre raisonnement en prend son rhume bien souvent lorsque notre stupéfaction s'ouvre à un résultat improbable. C'est comme vivre dans la dimension actuelle sans savoir pour autant qu'il y en d'autres qui lui succèdent parallèlement, sans chercher à comprendre qu'au fond, tout est là devant nous et qui ne demande qu'à se manifester tout bonnement.

Les chimères telles que nous les connaissons lors d'un sommeil - pour les gens qui se souviennent de leurs rêves évidemment - font parties de ces dimensions parallèles. En doutez-vous ? Même si cela ne constitue qu'une manipulation venant de l'astral, il y a des choses à saisir pour comprendre le parallélisme qu'est ce souffle de cette énergie universalisée comprit dans ce vaste cosmos. Nous ne pouvons pas renier son existence puisque nous faisons parti dans l'intégration de celui-ci et qui plus est, nous en sommes très conscient. Après tout, sommes-nous pas une matière vivante pour en prouver son existence ?

Rien d'étrange n'est-ce pas ?

Dédé