Source : Le salaire minimum pourrait dépasser 15$ l’heure l’an prochain

GENEVIÈVE LAJOIE
Jeudi, 31 mars 2022 11:59
MISE À JOUR Jeudi, 31 mars 2022 21:56

Le salaire minimum pourrait franchir la barre symbolique de 15 $ l’heure l’an prochain en raison de l’accroissement du coût de la vie, anticipe le ministre de l’Emploi, Jean Boulet.

Le 1er mai, le salaire minimum au Québec fera un bond de 75 cents, pour atteindre 14,25 $ l’heure.

En raison de l’inflation et son impact sur la rémunération des travailleurs, la hausse pourrait être encore très élevée en 2023.

« Si le salaire horaire moyen monte comme c’est anticipé, on va atteindre le 15 $ [l’heure] vraisemblablement, [...] on est enclin à aller vers ça et peut-être au-delà », a confié le ministre Boulet, au sortir de la période de questions à l’Assemblée nationale.

Trouver le point d’équilibre

Dans ses calculs pour fixer le salaire minimum, le gouvernement cherche le point d’équilibre entre l’accroissement du pouvoir d’achat des salariés et la capacité de payer des petites et moyennes entreprises.

Mais la hausse du coût du panier d’épicerie, du logement et de l’essence frappe les Québécois depuis des mois déjà.

Il n’est toutefois pas question d’accélérer l’augmentation du salaire minimum à 15 $ ce printemps.

« Il ne faut pas oublier l’impact que la pandémie a eu sur les PME », fait valoir Jean Boulet.

QS réclame 18 $ l’heure

Les élus de Québec solidaire jugent cette hausse bien insuffisante pour faire face à l’envolée des prix des biens et services.

« Ce que nous dit le ministre est ridicule, un salaire minimum à 15 $ de l’heure on avait besoin de ça il y a cinq ans. On parle sans cesse de la crise du coût de la vie et 15 $ n’est pas suffisant pour y survivre », a réagi le député Alexandre Leduc.

En 2022, un salaire minimum viable et décent doit atteindre 18 $ l’heure, selon les solidaires.

Pour une fois, je suis d'accord avec QS mais pas entièrement, parce que pour moi, je placerais le salaire minimum à $20/heure. D'ailleurs, plus le salaire est haut, plus les retombées d'imposition profitent au gouvernement. À partir de ce principe, pour aider les minables gens d'affaire, ceux et celles qui veulent vivre plus haut ce que leurs compagnies rapportent, pourraient recevoir un peu plus d'aides subventionnées par le gouvernement. Ce n'est pas par un ti-crisse de chèque de 500 piastres que ça va réduire le coût de la vie à ces gens qui travaillent au salaire minimum. Une vraie insulte intellectuelle tabarnack.

Avec le coût de la vie actuelle, c'est loin d'être un luxe d'avoir un salaire minimum à $20/heure, surtout que la câlisse de livre de beurre frise le $10 et que la crisse de margarine suit pas loin derrière. C'est sans compter aux tabarnack de propriétaires d'immeuble qui font grimper le prix du loyer pour n'importe quelles raisons déraisonnables. Oups, j'ai changé une robinetterie, j'augmente le loyer de 100$ par mois. Crisse de merde de tabarnack.

Par chance que ce ne sont pas tous les propriétaires qui pensent ainsi mais eux, sont une denrée rare !

Va falloir un moment donné, cesser de piocher sur les faibles revenus et penser à faire le contraire et le faire aux sur-revenus, les crosseurs qui placent de l'argent dans des évasions fiscales et ces pauvres du patronat, ces stis de bandits de câlisse.

Quoi que, ce n'est pas mieux d'être anarchiste !

Dédé

QS a souvent de bonnes idées pour aider les gens et là, ils sont sur la coche mais toi, tu l'es encore plus. Moins de 20$, ça ne fait pas de sens.

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Caline, tout augmente sauf le salaire de base ! Un moment donné, il faut donner du souffle à ces gens au lieu de les écraser. Après tout, ils font partis à ce Québec prospère !

Le patronat n'a pas besoin de break mais les gens au salaire minimum oui. Donc, 20$, c'est le minimum.

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Le patronat doit savoir gérer leur main-d'oeuvre afin que leur monde soit heureux et en bonne disposition pour opérer son business. Le cheap labor ne doit pas être considérer comme une alternative pour s'en mettre plein les poches au détriment des meilleurs conditions de travail.

Je n'ai rien contre qu'ils reçoivent de l'aide du gouvernement et qu'ils détiennent le contrôle de l'employabilité. Par contre, qu'on ne me vienne pas me dire que c'est à cause d'eux que le salaire minimum soit si bas, on se croirait encore au temps de l'esclavage tabarnack !

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