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Les kids à armes-à-feu auront une sentence lourde ! (Forum)

par Dédé ⌂ @, samedi 08 juillet 2023, 15:44 (il y a 299 jours)

Source : Violence armée: les jeunes criminels qui tirent à tort et à travers dans les rues de Montréal attendus de pied ferme par la justice

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MICHAEL NGUYEN et CAMILLE PAYANT
Samedi, 8 juillet 2023 00:00

MISE À JOUR Samedi, 8 juillet 2023 00:00

Maintenant plus jeunes, mais aussi armés plus lourdement, les criminels débutants qui tirent à tort et à travers dans les rues de Montréal s'exposent à des peines plus sévères que jamais, préviennent les procureurs de la poursuite.

«La violence par arme à feu est LA priorité, la dénonciation et la dissuasion doivent primer [pour les sentences] même dans les cas de possession d’arme à feu sans munition», soutient Me Éric de Champlain, procureur en chef adjoint au sein de la nouvelle équipe du crime organisé affectée à la violence par arme à feu à Montréal.

En quelques années seulement, le visage de ce type de criminalité a changé. L’on est loin de la guerre des motards, ou encore de l’époque pas si lointaine où les fusillades n’étaient que l’affaire du crime organisé.

Ainsi, depuis 2022, Le Journal a répertorié 25 dossiers de déchargement d'armes à feu et plus d'une trentaine de dossiers concernant la possession de chargeurs haute capacité. Et dans de nombreux cas, les accusés étaient nés après l'an 2000 (voir encadré).

Une équipe de 12 procureurs montréalais expérimentés a donc été réorientée afin de s’adapter à cette nouvelle réalité. Elle ne traite que ce genre de dossier, de la même façon que l’équipe qui n’est affectée qu’aux crimes sexuels.

Elle vient par exemple en appui aux policiers dès le début d’une enquête afin de s’assurer que chaque dossier peut mener à une lourde condamnation. Et leur expertise ne cesse de s’améliorer en raison d’une collaboration étroite entre policiers et procureurs de partout au Canada.

«Beaucoup d’accusés essayent de prendre la fuite, mais ils se font attraper et ramener à Montréal», prévient pour sa part la patronne des procureurs de la Couronne à Montréal Me Rachelle Pitre, en se disant «extrêmement satisfaite» des résultats obtenus à ce jour.

Contactés par Le Journal, plusieurs criminalistes qui ont requis l’anonymat afin de ne pas nuire à leur pratique ont d’ailleurs noté qu’il est de plus en plus difficile de contester des accusations en matière d’armes à feu en vertu de la Charte canadienne des droits et libertés.

«Les procureurs sont sévères dans ce genre de dossier», a ajouté l’un d’eux.

Pas de pitié

Mais les avocats ne sont pas seuls à s’adapter à ces changements. Les tribunaux aussi, en infligeant des peines de plus en plus élevées.

La Couronne soutient qu’elle parvient désormais à obtenir une peine d’emprisonnement pour la quasi-totalité de ses dossiers liés aux armes à feu.

Un jeune de 20 ans a même écopé de 30 mois de prison après avoir été coincé avec une arme à feu non chargée.

«La possession illégale d’armes à feu et leur usage à des fins criminelles doivent être clairement dénoncés et sévèrement découragés par des peines plus sévères», a récemment statué la Cour d’appel.

Car une fois devant un juge, les criminels qui bombaient le torse dans la rue deviennent bien souvent beaucoup plus dociles en espérant obtenir la clémence de la cour. Avec des résultats peu convaincants, compte tenu du fléau frappant la métropole.

Un récent rapport de la Gendarmerie royale du Canada d’ailleurs fait état d’un «maintien de l’intensité et de la fréquence des événements d’usage d'armes à feu» à Montréal.

Ainsi, la crainte d’un été chaud persiste, en raison des armes vendues en un claquement de doigts sur Snapchat, des chargeurs haute capacité qui inondent les rues, des mécanismes pour tirer en rafale facilement accessibles et, depuis peu, des pistolets imprimés en 3D (voir encadré).

«Il n’est plus rare de voir des événements avec 15 ou 20 coups tirés, on voit même des gens qui s’arment parce qu’ils se sentent en danger», a constaté Me de Champlain.

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Il était temps que les procureurs de la couronne puissent obtenir du renfort pour augmenter les peines concernant les délits avec armes-à-feu et que les enquêteurs puissent suivre les pistes partout au Canada pour retrouver les malfrats qui utilisent leurs armes pour leurs méfaits.

Il me semble que depuis un certain temps, il y a moins de délit avec les armes-à-feu. Sans doute que les dernières sentences ont provoqué une nette inquiétude aux malfrats. C'était rendu vraiment inquiétant avec des tirs pratiquement quotidiennement.

Maintenant, il faudrait des enquêteurs pour cibler la provenance de ces armes par les plateformes de médias sociaux. Ça aiderait à mieux diminuer cette violence gratuite !

Dédé

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