Immunité sociale, pas vraiment une bonne solution ! (Forum)

par Blake, mercredi 29 avril 2020, 13:24 (il y a 1670 jours) @ Dédé

Le SRAS a été virulent mais n'a pas résisté en-dehors des organismes humains, il séchait de sa grande mort après seulement 5 minutes sur une surface quelconque. Delà que le confinement l'a fait disparaître. Évidemment, le vaccin a aussi aidé à le faire disparaître. Le COVID-19, est issu de la même souche que le SRAS. Il est tout aussi virulent mais il est très coriace dans une certaine mesure lorsqu'il ne se retrouve pas dans un organisme humain. Le confinement aide grandement à éviter sa propagation. Cependant, l'immunité naturelle varie selon la constitution de chaque personne et ce n'est vraiment pas la bonne solution pour le faire disparaître puisqu'il mute selon la dite constitution.

Oui je suis d'accord au déconfinement progressif mais ça ne tuera pas le virus puisqu'il va se promener encore. L'immunité collective peut sans doute annihiler le virus mais ça risque de prendre beaucoup de temps et beaucoup de décès encore, surtout pour les personnes en immunodéficience puisque nous entrons dans la phase des allergies polliniques et autres plus graves. Ça ne sera pas juste des petits vieux et les petites vieilles qui vont y passer, ça sera des gens de tout âge.

Le retour graduel va vite se retrouver en retour au confinement car le mois de mai est la saison des fleurs et l'arrivée des feuilles aux arbres. Ça l'air sombre mon affaire mais c'est la logique même !

Il est là le problème car le covid-19 est pratiquement plus virulent que son prédécesseur le SRAS puisque comparativement à ce dernier, il attaque les voies respiratoires par le haut plutôt que par la bas que le SRAS frappait. La contagion est plus rapide puisqu'il sort plus aisément par le haut des voies respiratoires, delà qu'il est important de porter un masque lorsqu'une personne a eu les symptômes ou croit en avoir eu si elle présente des signes asymptomatiques.

Plusieurs personnes vont se demander comment se fait-il qu'elles soient positives et asymptomatiques ? Simple, le virus ne meurt pas dans l'organisme lorsqu'il cesse d'attaquer ou qu'il y a un bombardement d'anticorps qu'il l'empêche de progresser. Sans l'atteinte de son noyau central, il va vivre et la personne devient vecteur. C'est pour ça qu'il y a récidive lors de dépistage sur certaines personnes qui ont été positive et ont reçu un autre test négatif. Il va mourir de lui-même lorsque il sera confronté aux anticorps et la période de survie variera selon la constitution de la personne, son immunité. En fait, c'est comme les spermatozoïdes qui tentent d'entrer dans une ovule. Seul le plus rapide et le plus fort peut entrer et les anticorps agissent ainsi face au covid-19, ça prend qu'un seul pour détruire son noyau. Tant et aussi longtemps que le noyau subsiste, il devient latent et ne meurt pas.

Ça va être long de trouver un vaccin efficace et l'immunité sociale ne tuera pas le virus de façon aléatoire puisque chaque personne à sa propre immunité. Il va juste devenir latent et infectera de nouveau à la prochaine toux ou par exemple, à une prochaine allergie des voies respiratoires.

Alors l'immunité sociale est un leurre car ce n'est pas tous les gens qui ont un système immunitaire sans faille. La distanciation et le règles sanitaires doivent être très serrés tant et aussi longtemps que le vaccin soit effectif et ça, ce n'est pas demain la veille. Déjà, le gouvernement ouvre la vanne un brin au nom de l'économie. Il va vite se rendre compte que ça sera un mauvais choix puisque déjà les tous jeunes se regroupent en sachant que bientôt, l'école va reprendre. Ça va être l'enfer !

Dédé

En effet, je pense qu'il y a de bonnes chances qu'on retombe en confinement assez vite avec ce gouvernement qui cède devant le lobby du patronat. L'argent avant les humains, c'est ce que prône ce gouvernement depuis le début de cette crise.

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Exact et je ne serai pas surpris qu'une seconde vague survienne et que là, le gouvernement perde totalement le contrôle dans les hôpitaux surchargés !

Ça pourrait être assez terrible. Pourtant, la responsable fédérale de la santé les a avertis de ne pas aller trop vite.