Fermeture du tunnel: crainte d’une vague de démissionsSanté (Forum)
Super Val fait semblant d'être surprise de l'annonce après les élections et juste avant la date du début des travaux... ça doit faire son affaire pour faire avancer son agenda onusien... ''Carboneutre''
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Fermeture du tunnel: crainte d’une vague de démissions dans les hôpitaux de Montréal
HÉLOÏSE ARCHAMBAULT
Jeudi, 27 octobre 2022 11:47
MISE À JOUR Jeudi, 27 octobre 2022 13:10
Déjà touchés par une pénurie de personnel, les hôpitaux de l’est de Montréal pourraient accumuler les démissions de précieuses infirmières qui demeurent sur la Rive-Sud et qui seront découragées devant la congestion du pont-tunnel, dès lundi.
«On est dans une situation tellement précaire. Seulement 2% des infirmières qui feront le move [de quitter], ça va être catastrophique au stade où on en est», confie Denis Cloutier, président du syndicat des infirmières (FIQ) du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) de l’Est-de-l’Île-de-Montréal.
Plus de 1000 employés
Présentement, entre 20% et 25% des employés du Centre intégré de santé et de services sociaux demeurent sur la Rive-Sud, dans la région de Montréal, estime le syndicat. Pour les infirmières, infirmières auxiliaires et inhalothérapeutes, cela représente au moins 1000 employés. La plupart travaillent à Maisonneuve-Rosemont, à l’Institut universitaire de santé mentale ou dans des CHSLD.
Dès lundi prochain, un calvaire est annoncé pour les automobilistes qui empruntent quotidiennement le tunnel relié à Montréal. Déjà, le syndicat constate que plusieurs employés songent à quitter pour un emploi sur la Rive-Sud.
«C’est la question à 100$. On va pouvoir mieux l’évaluer quand les gens vont en prendre acte. Pour plusieurs, ça demeure abstrait tant qu’elles ne l’ont pas vécu et réalisé à partir de chez elles. Est-ce que 200 vont quitter? Je ne peux pas le dire», confie M. Cloutier.
Dans le contexte actuel de pénurie de personnel, les infirmières n’auraient aucun mal à se relocaliser.
Questionné à ce sujet, le CIUSSS refuse toute demande d’entrevue à ce sujet pour l’instant, «car la fermeture n’est pas encore véritablement commencée», écrit-on par courriel. On dit avoir rencontré les employés qui vivent sur la Rive-Sud et avoir proposé des mesures de flexibilité: télétravail, horaire adapté, etc. Les options de transport en commun ont été aussi suggérées.
Or, le télétravail ne s’applique pas aux professionnels en soins. Étant donné les heures de travail atypiques et le temps supplémentaire imprévisible, il est impensable de demander aux infirmières de prendre l’autobus ou de covoiturer, croit le syndicat.
«Une utopie»
«Le transport en commun, c’est une utopie», dit M. Cloutier.
Par ailleurs, les urgences des hôpitaux de l’est de Montréal font partie des plus achalandées présentement, et la pénurie de personnel frappe fort.
«Le tunnel vient ajouter à une situation pas facile dans l’est de Montréal, dit M. Cloutier. Chaque personne qui quitte apporte un poids supplémentaire à l’équipe.»
Par ailleurs, ce dernier souligne que les infirmières atteindront bientôt la fin d’un contrat d’un an qui leur a permis de toucher une prime de 15 000$. Plusieurs attendent la fin de cette année pour changer d’employeur sans pénalité financière ou de prendre leur retraite.
«Des gens disent: “Quand le contrat va être fini, je m’en vais.” Ça fait aussi peur que le tunnel», dit M. Cloutier.
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