Laval Planète Condo$$$ (Forum)
Certes, mais...
Légros de son côté souhaite que le prix des maisons rejoignent ceux de Toronto et Vancouver... la pénurie de logements C'est aussi PAYANT pour ceux qui ont de l'immobilier, comme les Barons de la KAQ...
https://iris-recherche.qc.ca/blogue/logement/acces-au-logement-menace/
L’accès au logement menacé par les choix du gouvernement Legault
Au début du mois de juillet, on était témoin d’un échange virtuel entre François Legault et l’auteur Kevin Lambert, dont le plus récent roman « Que notre joie demeure » a fait l’objet d’une critique enthousiaste de la part du premier ministre du Québec. Après que l’auteur eut fait valoir à M. Legault que son gouvernement était en partie responsable de la crise actuelle, le premier ministre lui a notamment rétorqué que puisque le problème découlait d’un déséquilibre entre offre et demande, il fallait non pas geler les loyers comme certains le suggèrent, mais plutôt encourager la construction de logements afin d’augmenter l’offre, en plus d’offrir des mesures d’aide pour les personnes à faible revenu.
Le revenu des ménages ou le salaire des employé·e·s est effectivement un facteur important à prendre en compte dans l’élaboration de politiques capables de protéger le droit au logement. Partout au Québec, les loyers demandés pour les logements disponibles ont augmenté, la plupart du temps de manière importante. Or, une récente étude du Centre canadien de politiques alternatives (CCPA) montre qu’au Canada, la plupart des salarié·e·s au bas de l’échelle n’ont pas les moyens de se loger convenablement. En effet, la rémunération horaire moyenne nécessaire pour couvrir le coût moyen d’un logement en travaillant 40 heures par semaine et sans consacrer plus de 30% de son revenu au loyer (ce que le CCPA appelle le « rental wage ») dépassait le salaire minimum dans absolument toutes les provinces. Ce « salaire locatif » est inférieur au salaire minimum dans seulement trois villes parmi les 37 étudiées, soit Sherbrooke, Trois-Rivières et Saguenay. Dans ce contexte, il devient effectivement nécessaire d’aider les ménages les moins fortunés à couvrir le coût de leur logement.
Mais s’en tenir à transférer des fonds aux plus pauvres pour qu’ils soient en mesure de loger dans un marché où les prix explosent ne peut constituer une solution permanente ni structurante à la crise du logement. C’est faire fi des dynamiques qui tirent vers le haut les loyers et c’est ignorer les moyens pour les contrecarrer. S’il est toujours possible pour un propriétaire d’évincer des locataires pour relouer à fort prix ou convertir son logement en condo, de refuser une cession de bail, de contourner les règles de fixation des loyers, ou d’utiliser son logement pour de l’hébergement à court terme, alors les loyers pourraient continuer d’augmenter de façon disproportionnée. L’aide aux ménages n’apparaît dès lors que comme une manière pour le gouvernement de compenser pour son propre laxisme en matière de contrôle des loyers. Ce faisant, c’est toute la société qui, à travers un recours aux fonds publics qui pourraient aller en grandissant, se trouve à devoir payer pour que des propriétaires immobiliers puissent continuer à faire du profit.
François Legault dit aussi miser sur la construction de logements pour répondre aux besoins des Québécois·es en matière d’habitation. Mais là encore, construire plus dans un marché peu régulé où les propriétaires peuvent sans trop de difficulté augmenter les loyers, c’est simplement ajouter des logements qui ont toutes les chances d’être aussi inaccessibles pour les ménages à faible revenu.
À travers les propos du premier ministre et les mesures qu’il prône, c’est sa vision de l’habitation (tout comme celle de sa ministre responsable de ce dossier) qui se dégage : celle d’un marché où se rencontreraient des égaux. Pourtant, tous les acteurs dans le marché locatif n’ont pas les mêmes ressources et surtout, le même objectif. Si des ménages deviennent locataires, c’est pour répondre à leur besoin de se loger. Quant aux propriétaires d’immeubles locatifs, ils espèrent en tirer un profit. En mettant les propriétaires et les locataires sur un pied d’égalité, on s’empêche de voir qu’il existe une contradiction entre le logement comme bien essentiel d’un côté, et comme investissement lucratif de l’autre. Ce faisant, on écarte forcément les mesures qui permettraient de dépasser cette tension.
L’exemple de la fin du programme AccèsLogis est à cet égard éloquent. Ce programme permettait « à des offices d’habitation (OH), à des coopératives d’habitation (COOP), à des organismes sans but lucratif (OSBL) ainsi qu’à des sociétés acheteuses sans but lucratif de créer et d’offrir en location des logements de qualité et abordables. » Il rendait ainsi possible la création de logements perpétuellement abordables parce que soustraits de l’impératif de générer un profit.
Le Programme d’habitation abordable du Québec qui l’a remplacé vise pour sa part à « appuyer financièrement des projets de logements locatifs abordables destinés à des ménages à revenu modeste ou faible ainsi qu’à des personnes ayant des besoins particuliers en habitation. Ainsi, les logements construits devront être offerts à un loyer maximum fixé par la Société d’habitation du Québec (SHQ) correspondant environ au loyer médian. » Si le loyer médian augmente, alors le coût des logements offerts en vertu de ce programme augmentera, et ce, sans égard pour l’évolution des revenus des locataires.
C’est pourquoi construire plus n’a de sens que si c’est pour faire croître l’offre de logements dit « hors marché privé ». Et c’est pourquoi il faut prioriser le contrôle des loyers sur les transferts aux ménages. En clair, les tendances en cours dans le marché locatif (tout comme dans le marché immobilier d’ailleurs) montrent que c’est seulement en sortant le plus de logements possibles de la logique lucrative que l’on pourra protéger de manière pérenne l’abordabilité du logement.
En tout cas par ici, il se construit des condos à chaque coin de rue et ce n'est pas du logement sociaux mais plutôt du condo locatif à 2500$ par mois. Donc, ça me fait bien rire quand on dit qu'il y a pénurie pour construire des logements sociaux. Encore un bel exemple de passer le puck aux ti-namis de la droite baloney qui en a jamais assez.
A Laval les Condo$$$ de MArde poussent comme des Champignon$, plus de 500 000$ pour une boîte à pain, laides, mal situées, affreuses et avec des balcons que personnes n'utilisent...
Mais l'administration diffère avec l'autre administration et y va timidement de l'avant avec les logements sociaux.. espérons que la KAQ ne détourne pas l'argent d'Ottawa comme d'habitude.....
https://courrierlaval.com/logement-laval-demande-102-m-ottawa/
Logement: Laval dépose une demande de 102 M$ à Ottawa
Stéphane St-Amour | Initiative de journalisme localPar Stéphane St-Amour | Initiative de journalisme local28 août 2023
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À la mi-août, Laval a déposé à la SCHL un plan d’action visant à soutenir annuellement la construction de 600 habitations additionnelles sur son territoire.
À la mi-août, Laval a déposé à la SCHL un plan d’action visant à soutenir annuellement la construction de 600 habitations additionnelles sur son territoire. (Photo 2M.Media – Archives)
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Afin de contrer la crise du logement, l’administration Boyer a déposé une demande de 102 M$ à Ottawa.
Les Villes canadiennes avaient jusqu’au 18 août pour soumettre leur demande à la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL), gestionnaire du nouveau Fonds pour accélérer la construction de logements au pays.
Annoncé dans le budget Freeland 2022, ce programme fédéral assorti d’un financement de 4 milliards de dollars vise à soutenir la création additionnelle d’au moins 100 000 logements d’ici 2026-2027.
Objectif
Selon le plan d’action soumis à la SCHL, la Ville de Laval gonflerait de plus de 25 % le nombre de ses mises en chantier annuelles.
Entre 2018 et 2022, il s’est construit en moyenne 2244 unités par année. L’objectif est de hausser cette moyenne de quelque 600 habitations annuellement, soit précisément à 2839 logements pour 2024, 2025 et 2026.
Pour mettre le tout en perspective, signalons qu’au rythme où vont les choses, Laval devrait boucler l’année avec à peine quelque 1150 nouveaux logements en 2023, soit la moitié de la moyenne enregistrée au cours des cinq dernières années.
«En plus de couvrir les dépenses liées au plan d’action, le financement servira à l’implantation d’infrastructures publiques nécessaires à la construction des nouveaux logements, par exemple pour la réduction des surverses ou encore la bonification des casernes de pompier et des espaces communautaires», indique le cabinet du maire dans un communiqué publié le 28 août.
Dans la mesure où la cible fixée est atteinte, le financement progressif venant d’Ottawa pourrait dépasser le plateau de 100 M$, précise-t-on.
Plan d’action
Au-delà d’une hausse significative des mises en chantier, le plan lavallois vise à favoriser l’abordabilité et l’accès au logement pour tous.
Parmi la vingtaine d’initiatives municipales projetées, on note un programme de soutien à la construction de logements locatifs abordables, la création d’un programme d’accès à la propriété et une campagne visant la création de logements secondaires abordable dans les quartiers existants, telle la subdivision d’une maison unifamiliale permettant la location d’un loyer au sous-sol. Cette «densification douce» est d’ailleurs prévue au nouveau code de l’urbanisme en vigueur à Laval depuis bientôt un an.
En vue de la mise en place de certains programmes d’aide financière, la Ville mentionne être en discussion avec le gouvernement Legault afin d’obtenir les autorisations requises.
Cela dit, les modalités du transfert des fonds du programme fédéral vers Québec avant d’être acheminées aux Municipalités ne sont toujours pas connues.
Flexibilité
Par ailleurs, le maire Stéphane Boyer se réjouit de la flexibilité qu’offre aux administrations municipales le programme fédéral pour accélérer la construction de logements, lui qui espère que le gouvernement provincial saura s’en inspirer au moment de négocier les modalités qui présideront au transfert de ces fonds vers les Villes.
«Cette flexibilité au cœur du programme fédéral nous permet d’être créatifs et de sortir des sentiers battus pour trouver des solutions afin d’accélérer la construction de logements, écrit-il. C’est vraiment un esprit à conserver».
Il termine en disant être «impatient d’en apprendre plus sur les modalités de l’entente québécoise à venir» tout en formulant le souhait que «cela se règlera rapidement afin de débloquer les sommes nécessaires pour que les Municipalités puissent jouer un plus grand rôle dans la résolution de la crise d’habitation».
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07/09/2023, 11:41
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