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Aucune étude sur les risques liés à la filière batterie ? (Forum)

par Dédé, jeudi 16 novembre 2023, 19:26 (il y a 374 jours) @ Blake

Source : Québec accusé de ne pas avoir étudié assez les risques liés à sa filière batterie

FRANCIS HALIN
Jeudi, 16 novembre 2023 00:00

MISE À JOUR Jeudi, 16 novembre 2023 00:00

Malgré la valse des milliards de dollars de fonds publics dans la filière batterie, Investissement Québec (IQ) n’a aucun document significatif à fournir en deux ans sur les divers risques liés à cette stratégie chère au gouvernement Legault, ce que dénoncent des experts.

«On met tous nos œufs dans le même panier. Si dans cinq et huit ans les batteries sont dépassées, qu’est-ce que l’on va faire de nos usines, qui nous auront coûté des milliards?», se demande Luc Bernier, professeur à l’École supérieure d’affaires publiques et internationales de l’Université d’Ottawa.

«Le gouvernement doit être plus transparent et plus exigeant en matière d’évaluation des risques. Ça n’a aucun bon sens», s’étonne Saidatou Dicko, professeure de sciences comptables à l’Université du Québec à Montréal (UQAM), experte en gouvernance.

Beaucoup de résistance à Québec

Le 15 juin 2022, Le Journal a demandé à ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie (MEIE), en demande d’accès à l’information, les documents des deux dernières années portant sur les risques liés à la filière batterie.

Le MEIE a refusé de les fournir parce qu’ils contiennent «essentiellement de renseignements relatifs à une recommandation ministérielle produite pour le Conseil exécutif ou correspondant à des ébauches ou des brouillons».

Le ministère de l’Économie a aussi demandé au Journal de s’adresser à Investissement Québec (IQ), qui a refusé à son tour de les transmettre.

Le Journal a contesté cette décision en août 2022. Un an plus tard, un avis de règlement a été déposé.

Dans une déclaration sous serment, Danielle Vivier, directrice de l’accès à l’information d’IQ, a indiqué qu’il n’y a qu’un seul document portant sur les risques liés à la filière batterie pour cette période de deux ans.

Étude caviardée fournie par IQ
Il s’agit d’une étude de 78 pages de Hatch, portant sur l’approvisionnement en nickel, avec plusieurs pages caviardées. Celle-ci souligne notamment l’importance de sécuriser cette matière première dans la filière batterie, avec un géant comme Vale par exemple.

Ces derniers jours, Le Journal a questionné IQ, le MEIE et le cabinet du ministre de l'Économie pour savoir combien d'études ont été produites au total sur les risques liés à la filière batterie. La réponse est venue du cabinet qui a indiqué qu'une seule étude avait été produite à ce jour.

Le cabinet se défend

Lorsque Le Journal a demandé au cabinet du ministre s'il est important de connaître les risques liés à la filière batterie au moment où l'État québécois y injecte des milliards de dollars provenant des poches des contribuables, ce dernier a répondu que ce travail se faisait déjà.

«Bien sûr. Nous évaluons les risques de façon continue. Nos équipes au MEIE et IQ sont aux aguets», a assuré son porte-parole Mathieu St-Amand.

«La vérification diligente qui est menée de façon systématique lors de chaque intervention financière dans le secteur de la batterie, est rigoureuse, et tient compte de tous les risques inhérents à l’intervention, qu’ils soient financiers, sociaux ou de gouvernance. Nous sommes à la bonne place», a-t-il conclu.

-Avec la collaboration de Sylvain Larocque
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Avec les technologies qui avancent à grand pas, il n'est pas rare de voir certains produits devenir obsolètes pour être remplacer par un autre produit plus performant. Juste comme exemple, l'ordinateur devient de plus en plus performant et ces appareils avant 2000 sont complètement obsolètes à moins de changer et mettre à jour ce qu'il convient pour ce qui se fait avec ces appareils de nos jours. Les environnements ordiniques sont plus gros et demandent bien plus d'espace-disque, comme tout de qui se télécharge comme application qui demandent en plus d'espace, beaucoup de mémoire vive.

Or, les piles électriques pour l'automobile, changent depuis que le procédé pour sa conception, au dernier cri, les besoins en lithium sont modérés considérant les nouvelles batteries lithium-ion. Le cobalt, le manganèse et le nickel sont aussi des éléments essentiels pour la composition de ces dites batteries. Nouvellement, ce sont les batteries au sodium qui semblent prendre le relais pour sa capacité d'autonomie. Alors, il est évident qu'une industrie de conception devra s'adapter ou bien qu'elle cesse sa production. Il est là le danger d'investir des millions de dollars pour une industrie qui pourrait au jour du lendemain, devenir obsolète si les expertises ne suivent pas l'évolution des ces piles électriques pour l'automobile électrique. Ces industries pourraient fermer au lieu de suivre l'évolution parce que les coût d'exploitation et les appareils qui servent la conception, seront devenus obsolètes.

Le gouvernement semble avoir oublier que la technologie change plus rapidement que dans les années 40 ! :D

Dédé


La plupart des grosses recherches vont dans le sens de l'électrique. C'est possible que ça change mais ça restera électrique selon les ingénieurs. Mais comme tout, ça évolue et il est fort possible que le char électrique en soit un de transition. Mais personne ne sait combien de temps durera la transition.

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Il y a un système de propulsion qui actuellement est envisagé pour un voyage vers Mars en 26 jours plutôt que 9 mois de trajet. Or si une telle chose est envisageable avec cette nouvelle technologie de propulsion nucléique, il est fort possible d'envisager un changement radical sur de simple pile électrique dans un avenir bien plus proche que l'on pourrait croire.

La transition risque d'être permanente en tabarnack ! :D

Il y a bien des puces partout maintenant ! :D


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