Bonmerdel « Une semaine dississile (Forum)

par Jéromec, mercredi 22 mai 2024, 20:05 (il y a 189 jours) @ Jéromec

Silencieux sur les réseaux sociaux, BonMerel confirme sa volonté inébranlable d'immobilisme dans le dossier de la sécurité publique, en affirmant que le gros de la job a déjà été fait... il manque encore des centaines de policiers à Mortréal, mais ça ça pas l'air de le déranger plus qu'y faut..

Par contre si vous ne passez pas votre carte dans le métro, Watch Out y a des policiers au pied cube pour vous arrêter, le cas échéant!

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2074709/bonnardel-caron-sequence-meurtres-montreal
Séquence de meurtres à Montréal : « Une semaine difficile »,

éphane Bordeleau

Publié à 12 h 31 HAEMis à jour à 12 h 45 HAE

Interrogé dans les couloirs de l'Assemblée nationale sur la séquence de sept meurtres commis en 10 jours à Montréal, le ministre de la Sécurité publique du Québec, François Bonnardel, a déclaré : « Montréal vit une semaine difficile, je dois l’avouer », avant de réitérer sa confiance dans le service de police de la métropole.

Refusant de voir dans cette séquence de meurtres une recrudescence de la violence armée dans la métropole, le ministre Bonnardel a rappelé les résultats positifs obtenus par les forces de l'ordre ces derniers mois dans la lutte contre le crime organisé et la violence par arme à feu à Montréal.

"Les sommes qu’on a investies ces dernières années sont importantes. On a quand même des statistiques à la baisse depuis quelques mois en termes de violence armée", a expliqué M. Bonnardel.

"Je voyais M. Dagher [le commandant du SPVM] ce matin qui était directement sur place pour parler à ses troupes et rassurer la population", a-t-il ajouté en réitérant sa confiance envers le service de police de la ville.

On a confiance dans la police de Montréal pour assurer la sécurité de la population. Maintenant, ça reste quand même une semaine qui a été difficile.
Une citation de François Bonnardel, ministre de la Sécurité publique du Québec

AILLEURS SUR INFO : Le Canada va reconnaître un État palestinien « au moment opportun », dit Trudeau

Le ton se voulait également rassurant au Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), où le commandant de la section des crimes majeurs, Jean-Sébastien Caron, rencontrait les médias mercredi matin pour faire le point sur cette séquence de meurtres, notamment la mort de trois jeunes hommes, dont un de 15 ans, poignardés mardi soir lors d'une bagarre dans une ruelle du Plateau-Mont-Royal.

Trois meurtres qui s'ajoutent à quatre autres homicides commis sur le territoire du SPVM depuis lundi dernier.

Bien que le fait de voir sept meurtres commis en dix jours n'ait rien de rassurant pour la population montréalaise, le commandant Caron a insisté à plusieurs reprises sur le fait que ces meurtres ne sont pas reliés entre eux et qu'il n'y a pas en ce moment, à Montréal, de guerre ouverte de gangs criminels ni de guerre de territoires.
Le commandant de la section des crimes majeurs du SPVM, Jean-Sébastien Caron.

Le commandant de la section des crimes majeurs du SPVM, Jean-Sébastien Caron.

Photo : Radio-Canada

Je tiens à mentionner que c'est un événement qui est fortuit, qui n'est aucunement relié avec le crime organisé et qui n'est aucunement relié avec les autres incidents d'homicides qui sont survenus dans la dernière semaine.
Une citation de Jean-Sébastien Caron, commandant de la section des crimes majeurs du SPVM

Réfutant sur les ondes d'ICI Première des informations voulant que les meurtres de mardi soir soient liés au chef criminel Jean-Philippe Célestin, dont le frère Jean Brandon a été assassiné en février dernier, le commandant Caron a expliqué que la bagarre d'hier est le résultat d'un "conflit d'ordre personnel qui a dégénéré et qui malheureusement a mené à la mort de trois personnes".

"C'est un conflit qui a impliqué au moins une quinzaine de personnes", a-t-il ajouté.
Une voiture du Service de police de la Ville de Montréal.

Un conflit aurait dégénéré dans la ruelle du Plateau entre une quinzaine de personnes, le 21 mai, faisant trois victimes.

Photo : Radio-Canada / Alain Beland

Pour ce qui est des quatre autres meurtres commis la semaine dernière, au moins trois ont déjà été résolus et des suspects ont été arrêtés, a souligné le chef des crimes majeurs.

"Si on regarde l’ensemble, on est seulement à six meurtres au niveau du crime organisé depuis le début de l’année sur les 16 [commis en 2024]. C’est quand même pas mal dans la moyenne. On ne peut pas dire qu’il y a une recrudescence", estime le patron des crimes majeurs.

Dimanche 12 mai :

Un homme d’une trentaine d’années a été retrouvé sans vie dans une ruelle près de l’avenue du Parc, non loin de l’avenue du Mont-Royal. L'homme avait été battu à mort.

Mardi 14 mai :

Le rappeur montréalais de 27 ans, Shawn Jean Vilsaint, alias Dirty S, a été tué par balles près du Marché central, dans l'arrondissement d'Ahuntsic-Cartierville. Il était connu des policiers pour avoir été associé à des gangs de rue.

Samedi 18 mai :

Une femme a été assassinée dans un logement du quartier Saint-Michel. Son ex-conjoint a été accusé de meurtre au premier degré.
Un homme de 27 ans est mort après avoir été poignardé dans un appartement sur la rue Saint-Antoine, à l’angle de la rue Rose-de-Lima, dans le quartier Sud-Ouest de Montréal.

Mardi 21 mai :

Trois jeunes hommes, dont un adolescent de 15 ans, ont été tués par arme blanche lors d’une bagarre impliquant une quinzaine de personnes qui a mal tourné dans une ruelle située entre les rues Saint-André et de Mentana.

Depuis le sommet de 41 meurtres atteint en 2022 à Montréal, les autorités ont observé une baisse des meurtres commis en 2023 en plus d'avoir enregistré des succès récents dans la lutte contre le vol de véhicules et le trafic de drogue.

Depuis 2014, il se commet en moyenne 27,7 meurtres par année sur l'île de Montréal, mais la tendance est à la hausse depuis trois ans avec une moyenne de 36 homicides par année.
Un été chaud en perspective?

"Pour l’été ça reste malheureusement un "guess" parce que le milieu criminel est très très imprévisible", a conclu M. Caron. "De dire que ça va être un été chaud, je pense que ce serait faux, et de dire que ce ne sera pas chaud serait également faux".