l’«approche passive» de la Ville de Montréal dénoncé par QC (Forum)

par Jéromec, mercredi 03 juillet 2024, 15:16 (il y a 143 jours) @ Jéromec

Ben oui facile à dire, ont-il proposé d'envoyer la Sureté du Kébec en renfort... facile de donner des pseudos ordres sur un compte twitter...

https://www.journaldequebec.com/2024/07/03/campements-propalestiniens-lapproche-passive...

Agence QMI

Mercredi, 3 juillet 2024 14:35

MISE À JOUR Mercredi, 3 juillet 2024 14:35

Le choix de la Ville de Montréal de ne pas intervenir pour déloger les manifestants des campements propalestiniens est dénoncé par plusieurs ministres provinciaux.

En plus du campement propalestinien de l’Université McGill, qui est en place depuis près de deux mois, un autre campement a vu le jour au cours des dernières semaines au square Victoria.

«Je suis surpris de ne pas entendre davantage la Ville de Montréal sur l’enjeu des campements, avance le ministre de la Sécurité publique, François Bonnardel, dans une déclaration. De notre côté, nous avons fait connaître clairement notre position dès le début. Nous commençons à voir les conséquences de cette approche passive.»

«On s’attend à ce que tous les leaders politiques dénoncent les débordements et les actions d’occupation du territoire public», ajoute-t-il.

La ministre de l’Enseignement supérieur, Pascale Déry, abonde dans le même sens dans une publication sur X.

«L’attentisme de la Ville de Montréal a assez duré, les campements doivent être démantelés», écrit-elle.

L’attentisme de @MTL_Ville a assez duré, les campements doivent être démantelés. @mcgillu https://t.co/wn7sujhX31
— Pascale Déry (@PascaleDery) July 3, 2024

Des sources au cabinet de Valérie Plante ont informé TVA Nouvelles que les commentaires de Pascale Déry et de François Bonnardel avaient étét bien mal reçus, alors que les villes sont confrontées à de bien nombreuses crises causées par l’inaction du gouvernement provincial.

Cette prise de parole des deux ministres du gouvernement Legault survient à la suite d’un acte de vandalisme devant les bureaux de la Caisse de dépôt et placement du Québec, quelques heures après que de la peinture rouge a été jetée au sol et sur la devanture de l’immeuble.

Les représentants du campement propalestinien du square Victoria, qui se trouve juste en face, ignorent qui est responsable de ces actes, mais ne sont pas étonnés de voir des individus s’en prendre à cette institution.

«Dans le contexte où la CDPQ est interpellée médiatiquement et publiquement, il ne faut pas s’étonner qu’il va y avoir des citoyens qui seront fâchés et expriment d’une façon différente leur indignation par rapport à la complicité de cette institution», affirme Safa Chebbi, du collectif Désinvestir pour la Palestine.

Des membres du campement propalestinien ont d’ailleurs une nouvelle fois manifesté mercredi devant les bureaux de la Caisse de dépôt et placement du Québec afin de réclamer un désinvestissement dans les entreprises qui sont complices, disent-ils, de l’occupation de la Palestine par l’État d’Israël.

Ils souhaitent également la fermeture du bureau du Québec à Tel-Aviv.

«Le fait que le bas de laine collectif qui appartient à tous les Québécois et les Québécoises investisse dans un génocide à Gaza en ce moment, va à l’encontre de ce que les Québécois et les Québécoises veulent», soutient Niall Clapham Ricardo, de l’organisme Voix juives indépendantes Canada.

La Caisse de dépôt et placement, dans une récente déclaration, disait qu’elle ne procède à aucun nouvel investissement dans une zone en guerre, et ce jusqu’à nouvel ordre.