«C'est toujours incroyable de revenir au Québec»: Geddy Lee (Forum)

par Jéromec, dimanche 14 juillet 2024, 16:14 (il y a 136 jours)

Hommage au Québec et à la langue française, par le chanteur de Rush, Geddy Lee...

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«C'est toujours incroyable de revenir au Québec»: Geddy Lee, bassiste et chanteur du groupe légendaire Rush, de passage au FEQ pour parler de ses mémoires «My Effin' Life»
«C'est toujours incroyable de revenir au Québec»: Geddy Lee, bassiste et chanteur du groupe légendaire Rush, de passage au FEQ pour parler de ses mémoires «My Effin' Life»
Photo Richard Sibbald
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Félix Desjardins

Samedi, 13 juillet 2024 06:00

MISE À JOUR Samedi, 13 juillet 2024 06:00

«C’est toujours incroyable de revenir au Québec parce que c’était, de plusieurs façons, la maison de Neil.» La Belle Province revêt une importance particulière pour Geddy Lee depuis plusieurs années, mais particulièrement depuis le décès de son acolyte et du légendaire batteur de Rush, Neil Peart.

Le chanteur et bassiste de la plus populaire formation rock de l’histoire canadienne a donné une entrevue au Journal en visioconférence, un peu plus d’un mois avant son passage au Festival d’été de Québec (FEQ). Rassurant l’auteur de ces lignes, inquiet de la qualité de son anglais, il a vite tenu à rectifier le tir.

«Je devrais parler ta langue, ou devrais-je dire notre langue, s’excuse-t-il d'emblée. Quand nous avons commencé à passer plus de temps au Québec, nous avons tous pris des cours de français, parce que nous ne voulions pas que les gens assument qu’ils devaient s’adresser à nous en anglais. Évidemment, Neil était bien meilleur qu’Alex et moi.»
Une lourde perte

«C'est toujours incroyable de revenir au Québec»: Geddy Lee, bassiste et chanteur du groupe légendaire Rush, de passage au FEQ pour parler de ses mémoires «My Effin' Life»
WENN.com

Le décès en 2020 de Neil Peart, qui a aussi écrit la majorité des paroles de Rush, a laissé un vide immense dans la vie d’Alex Lifeson et Geddy Lee. L’écriture d’un récit autobiographique a aidé ce dernier à panser ses plaies et à surmonter cette rude épreuve.

C’est justement pour parler de ses mémoires, intitulés My Effin’ Live, que l’homme de 70 ans sera au Grand Théâtre de Québec le 13 juillet. Il ne donnera pas une performance musicale, mais viendra à la rencontre de ses amateurs dans le cadre d'une causerie.

«Je n’avais jamais eu l’intention d’écrire sur ma vie, explique-t-il. Un tas de raisons m’ont fait changer d’avis, entre autres le décès de Neil et la démence dont souffrait ma mère avant de mourir.

«Ces événements m’ont convaincu de faire une rétrospection dans l’espoir de me guérir et d’apprendre du passé pour m’aider à avancer.»
Le Studio, lieu incontournable

Rush s’est enraciné à Morin-Heights, dans les Laurentides, à l’automne 1979, tandis que le groupe cherchait un endroit calme où enregistrer son septième album, Permanent Waves. Les trois membres ont été instantanément séduits par l’ambiance bucolique entourant Le Studio et par son propriétaire, André Perry.

«L’enregistrement de l’album précédent [Hemispheres] avait été difficile et nous avions besoin d’un lieu où nous concentrer sur rien d’autre que la musique, raconte Geddy Lee. C’est devenu notre studio maison, en quelque sorte, et nous étions tellement heureux dans cet environnement magnifique. J’ai d’excellents souvenirs du Québec.»

C'est d'ailleurs là qu'a été enregistré le vidéoclip de la populaire chanson Tom Sawyer.

Neil Peart avait d'ailleurs tellement été charmé par la région qu’il avait acquis quelques années plus tard un chalet sur le bord du lac Saint-Victor, son havre de paix pendant plusieurs années.
Un public engagé

Le Québec, et plus particulièrement le FEQ, est aussi devenu incontournable dans les tournées de Rush grâce à ses spectateurs particulièrement intenses et bruyants.

«Les publics canadiens ont la réputation d’être plutôt réservés, mais quand nous venions à Québec, c'était tout le contraire, souligne Geddy Lee. Nos amateurs francophones ont toujours été très chaleureux.»

Bref, on peut s’attendre à ce que sa visite dans la Vieille Capitale en juillet, dans la province adoptive de son grand ami Neil, ait une connotation bien particulière.

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