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Trump déstabilisé par Harris pendant le débat (Forum)

par Blake, mercredi 11 septembre 2024, 11:14 (il y a 7 jours) @ Dédé

Source : Trump déstabilisé par Harris pendant le débat

Erika Aubin
Mardi, 10 septembre 2024 23:19

MISE À JOUR Mardi, 10 septembre 2024 23:19

Pour son premier débat, la vice-présidente Kamala Harris était parfaitement à son aise en défendant sa vision des États-Unis et elle a carrément déstabilisé Donald Trump, qui s’en est remis à de fausses affirmations tout en montrant sa frustration.

« La candidate démocrate dégageait de l’assurance, de la fermeté et du contrôle. Placé plus souvent sur la défensive, Donald Trump ne pouvait que recourir aux mensonges », a analysé Luc Laliberté, spécialiste de la politique américaine.

La performance de Kamala Harris ne pouvait pas plus détonner avec celle de l’actuel président, Joe Biden, en juin dernier. Face à Donald Trump, l’homme de 81 ans avait paru confus et affaibli, au point où il a mis fin à sa campagne de réélection environ un mois plus tard.

La vice-présidente des États-Unis a plutôt livré un féroce combat au républicain. Avant cela, ils ne s’étaient jamais adressé la parole, selon l’AFP.

Harris a démoli son rival et elle est ressortie grande gagnante, estime sans détour M. Laliberté. Il s’agissait d’un débat particulièrement attendu, sans public ni notes, qui s’est déroulé à Philadelphie, dans l’État crucial de la Pennsylvanie.

Pas à Trump de décider

Questionnée dès les premières minutes sur l’enjeu de l’avortement, Kamala Harris a dénoncé les « restrictions à l'avortement imposées par Trump » lors d’une déclaration passionnée et sentie.

« Il n'est pas nécessaire d'abandonner sa foi ou ses convictions profondes pour convenir que le gouvernement et Donald Trump ne devraient certainement pas dire à une femme ce qu'elle doit faire de son corps », a-t-elle lancé, avec confiance.

De son côté, Trump a répété l'une de ses faussetés habituelles, disant que les avortements étaient pratiqués au cours du neuvième mois de grossesse.

Puis, il a trébuché lorsque le journaliste de la chaîne ABC lui a demandé s'il mettrait son veto à une interdiction nationale de l'avortement. Le milliardaire est apparu en colère.

Avec les micros fermés, Harris a souvent utilisé ses expressions faciales pour communiquer ses pensées sur les réponses de Trump, particulièrement lorsqu’il mentait ou exagérait, a constaté Frédérick Gagnon, professeur de science politique à l’Université du Québec à Montréal.

Pas la même vision

Le bilan économique de l’administration Biden est le premier sujet sur lequel la vice-présidente a été questionnée.

« Elle a établi d’entrée de jeu que son plan contraste avec celui de Trump : elle aidera la classe moyenne avec de l’aide gouvernementale aux petites et moyennes entreprises, il proposera de nouvelles réductions d’impôt pour les milliardaires », a résumé M. Gagnon qui est aussi directeur de l'Observatoire sur les États-Unis.

Harris est parvenue à relever le défi de donner plus de détails sur ses plans, selon le politicologue.

Donald Trump, frustré, s’en est plutôt remis à plusieurs affirmations ahurissantes pendant la soirée : « Il déforme la réalité et invente ses données au besoin », a déploré Luc Laliberté.

Les modérateurs ont d’ailleurs dû rectifier ses propos à plusieurs reprises.

Donald Trump et Kamala Harris sont au coude-à-coude dans les intentions de vote, rendant l’issue de l’élection américaine très difficile à prévoir.

Le retrait de Joe Biden avait redonné un souffle à la campagne démocrate. « Mais Kamala Harris semblait avoir atteint un certain plafonnement depuis quelques jours », a détaillé M. Gagnon.

Chaque vote compte

Le débat d’hier était en quelque sorte une dernière grande occasion pour la démocrate de convaincre les indécis et les indépendants de voter pour elle.

Car le résultat de l’élection présidentielle du 5 novembre prochain va se jouer grâce à une poignée de votes dans des États clés, a précisé le professeur Frédérick Gagnon.

« Même un gain d’un ou deux pourcentages dans les intentions de vote, ça ferait déjà une différence », a-t-il dit.

Il estime que les électeurs qui ont découvert Harris hier soir peuvent difficilement conclure qu’elle correspond à la caricature qu’en a faite Trump jusqu’ici.

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Il est évident que ce débat va permettre aux indécis de voter pour Harris avec la qualité qu'elle a offert au débat contre la grosse tarte à la citrouille de Trump qui n'avait rien de valide à ce qu'il disait durant le débat.

Je me demande comment ce gros crisse d'épais a réussi à devenir le président de ces états. C'est à croire qu'il y a plus de coucous qui traînent dans ce pays qu'ici au Canada. En tout cas, je ne crois pas qu'il devienne de nouveau le président de cette république de bananes ! :D

Dédé

Incroyable comment ce gars est insignifiant et imbécile. Faut être une crisse de tête brûlée pour appuyer ce gros crétin orange.


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