Sabia$ fustige Fizt$ (électricité) (Sciences & Paranormal)

par Jéromec, mercredi 11 septembre 2024, 12:15 (il y a 7 jours) @ Dédé

de l'électricité vendue à prix d'amis, à un coût inconnu, dillapidé les surplu$ en un temps record et vouloir nous enfoncer 180 milliard$ d'investissement$ pour s'enrichir, le Pékul vont sûrement dire oui et Pogo solitaire aussi...

LadaKaq
en politique il faut se méfier surtout de ses amis...
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Mignon$$$ leur plan post pandémie...
https://www.journaldemontreal.com/2024/09/10/frechette-et-sabia-promettent-de-bas-tarif...
Blocs d’énergie aux multinationales: le PDG d’Hydro-Québec critique les choix du gouvernement
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NL ATR 001 Logo Nicolas Lachance, mercredi 04 septembre 2013. ANNIE T ROUSSEL/JOURNAL DE QUEBEC/AGENCE QMI
Nicolas Lachance

Mardi, 10 septembre 2024 11:01

MISE À JOUR Mardi, 10 septembre 2024 11:01

Le PDG d’Hydro-Québec joue «cartes sur table» et reproche au gouvernement Legault d’avoir offert «beaucoup» d’énergie à faible prix aux multinationales étrangères, au détriment des entreprises d’ici. À l’opposé de Pierre Fitzgibbon, il promet de protéger les tarifs résidentiels à long terme, malgré les 150 milliards d’investissements prévus par la société d’État pour décarboner la nation.

Les entreprises québécoises n’ont pas obtenu leur juste part des mégawatts disponibles, plaide Michael Sabia.

«Honnêtement, cartes sur table, je pense que dans l’allocation des mégawatts à ce jour, les industries existantes d’ici n’étaient pas, peut-être... La réponse n’était pas suffisamment importante à leurs demandes. Je pense qu’il faut rebalancer les choses», a affirmé le PDG, lors de l’ouverture de l’étude du projet de loi 69 sur l’avenir énergétique du Québec.

«Nous avons dit dans notre plan d’action que notre objectif était 75% décarbonation, 25% croissance économique», a-t-il dit, soutenant qu’il n’y avait pas cet «équilibre» pour le moment en raison des choix du gouvernement sur la cession de mégawatts.

François Legault a rejeté les critiques, affirmant que l’important est de soutenir les entreprises qui offrent des «jobs payantes».

Rentrée parlementaire: des hausses limitées à 3%, répète Sabia - Explication, 17h

«On va aider les entreprises qui ont le plus à offrir aux Québécois», a-t-il déclaré. «C’est ça que les Québécois veulent.»

Durant son mandat, le ministre démissionnaire Pierre Fitzgibbon a multiplié l’octroi de mégawatts à des industries étrangères, principalement pour la filière batterie, notamment pour l’entreprise suédoise Nortvolt.

Le PDG d’Hydro a admis son désaccord avec ce choix du gouvernement de François Legault, soutenant qu’il a «beaucoup mis l’accent sur les nouvelles entreprises» pour distribuer cette énergie verte à faible coût.

Il faut un processus pour «assurer une planification globale, cohérente et une meilleure utilisation de notre énergie», estime-t-il, désirant une collaboration plus étroite avec la ministre Christine Fréchette et le premier ministre.
3% maximum

Ce «précieux» avantage doit d’ailleurs servir à maintenir de «bas tarifs résidentiels» et soutenir «la décarbonation de nos industries existantes, qui sont déjà ici», a-t-il précisé.

Ainsi, contrairement à Pierre Fitzgibbon, le PDG d’Hydro-Québec a assuré que les Québécois paieront de bas tarifs à long terme, et ce, malgré son souhait de doubler la capacité de la société d’État. La nouvelle énergie coûtera sans doute plus du double à produire que celle provenant du bloc patrimonial.

M. Fitzgibbon avait pourtant signalé que ce grand chantier mènerait à une «hausse importante» des tarifs domestiques d’ici 5 à 10 ans.

Rentrée parlementaire: des hausses limitées à 3%, répète Sabia - Explication, 17h

Les tarifs résidentiels ne devraient pas dépasser les 3% d’augmentation dans «l’avenir», a riposté Michael Sabia. Ils devront être «abordables pour tous les Québécois», a-t-il plaidé. «Il y a un pacte social.»

La nouvelle ministre de l’Énergie et de l’Économie, Christine Fréchette, a aussi réitéré la promesse du premier ministre de plafonner l’augmentation des tarifs d’électricité à 3%.

«C’est non négociable, ce sera le maximum», a affirmé Mme Fréchette.
Pas nationaliste, dit Rizqy

L’opposition officielle a d’ailleurs martelé mardi qu’en matière d’énergie, le gouvernement Legault a privilégié les entreprises étrangères, au lieu d’encourager les PME québécoises.

«Je ne connais aucun premier ministre nationaliste qui dit oui aux étrangers avant de dire oui à son propre peuple», a critiqué Marwah Rizqy.

La semaine dernière, François Legault a dit prendre le pari que les entreprises voudront payer cher l’énergie propre afin de se décarboner, ce qui permettra au Québec de s’enrichir et payer les milliards d’investissements d’Hydro.

Selon le PLQ, François Legault ne dit pas la vérité au Québécois. «Ils ont écrit noir sur blanc qu’il y aurait un programme d’aide financière pour limiter l’impact des hausses tarifaires», a affirmé la porte-parole en matière d’Énergie Marwah Rizqy. «François Legault, elle est où sa réserve de courage pour dire la vérité aux Québécois?»

Le solidaire Haroun Bouazzi estime qu’il est temps de «tourner la page sur l’ère Fitzgibbon».

«En 18 mois, le ministre démissionnaire de l’Énergie a distribué 2500 mégawatts d’énergie à 5 cents le kilowattheure. Alors que la nouvelle électricité va en coûter 11 cents. Il va bien y avoir quelqu’un qui va payer pour cette différence», a-t-il souligné. «Il serait temps d’avoir plus de transparence.»
Un fonds?

Le projet de loi prévoit la création d’un fonds «visant à limiter la hausse des tarifs de distribution d’électricité d’Hydro-Québec pour la clientèle domestique».

Il permettrait au gouvernement d’atténuer les pertes de la société d’État grâce aux impôts des contribuables.

Initialement, ce «fonds d’aide à la clientèle domestique d’Hydro-Québec» devait coûter «entre 100 millions $ et 300 millions $ par année» aux contribuables, avait confirmé Pierre Fitzgibbon.

En mêlée de presse mardi, le PDG d’Hydro-Québec n’a pas nié qu’il pourrait y avoir moins d’argent remis dans les coffres de l’État en raison des investissements prévus et qu’un fonds d’aide pourrait aussi être créé.

«Nous avons un esprit ouvert, il y a plusieurs façons d’arriver à la même place», a souligné M. Sabia. «Ça dépend des circonstances, ça dépend du niveau d’inflation.»

Le péquiste Pascal Paradis estime qu’il pourrait s’agir d’une hausse déguisée des tarifs, en raison de ce fonds qui serait payé par tous les contribuables.

À l’étude du projet de loi, les professeurs de HEC Sylvain Audette et Pierre-Olivier Pineau ont parlé d’un «stratagème politique et comptable».

«Paternalisme»

Le PDG d’Hydro-Québec a mentionné que le gouvernement du Québec doit mettre fin au paternalisme envers les communautés autochtones.

À de nombreuses reprises, Michael Sabia a martelé qu’il était important d’améliorer nos relations avec les communautés, surtout en matière de développement énergétique.

«Il faut que le gouvernement du Québec accélère de manière importante le processus de réconciliation avec les communautés autochtones», a-t-il signalé. «C’est fondamental et non négociable. Il faut mettre fin au paternalisme.»

Hydro-Québec compte multiplier les partenariats d’affaires avec ces communautés afin de doubler la production d’électricité, principalement pour des projets éoliens.

Loi débattue

L’avenir de l’énergie au Québec sera débattu lors de l’étude du projet de loi 69 à l’Assemblée nationale.

Pas moins de 38 groupes viendront débattre des objectifs du projet de loi durant les deux prochaines semaines.

Hausse des tarifs, accroissement de la production d’électricité d’Hydro-Québec, augmentation des capacités des petits producteurs privés: les enjeux sont nombreux et font débat.

Rappelons que la société d’État veut investir rapidement plus de 150 G$ pour doubler sa capacité de production afin que le Québec atteigne la carboneutralité d’ici 2050.

La ministre a souligné qu’elle sera «en mode écoute».


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