Itinérance, santé mentale, drogue: les signalements de Montr (Forum)
Pourtant selon la Miss Rose de Mortréal, toute, mais absolument toute va bien à Mourriale... sinon elle le tweeterait..
Et la nouvelle Super Minisse de la Métronidepoulle va tout règler ça en augmentant les tarrifs d'hydro pour mieux nous asservir...
https://www.journaldemontreal.com/2024/10/31/le-311-inonde-dappels-les-montrealais-sont...
Itinérance, santé mentale, drogue: les signalements de Montréalais explosent au 311
Seulement dans les dix premiers mois de 2024, un nombre record de 1156 requêtes ont été enregistrées
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Photo Joël Lemay, Agence QMI
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Anouk Lebel
et Dominique Cambron-Goulet
Lundi, 4 novembre 2024 00:00
MISE À JOUR Lundi, 4 novembre 2024 00:00
Itinérance, toxicomanie, détresse psychologique... les Montréalais ont signalé près de 25 fois plus d’incidents relevant de problèmes sociaux dans l’espace public cette année qu’avant la pandémie, a constaté Le Journal.
Seulement dans les dix premiers mois de 2024, un nombre record de 1156 requêtes de la catégorie «développement social» ont été enregistrées au service 311 de la Ville de Montréal.
Pour l’année 2021 au complet, à peine 114 appels du même type avaient été répertoriés. En 2019, c’était 48, indiquent les données ouvertes de la Ville.
Ces requêtes concernent du dérangement causé par des campements de sans-abri, des personnes en situation de détresse mentale ou qui consomment des drogues dans l’espace public, des gestes d’incivilité ou des seringues qui traînent dans les rues, a pu confirmer Le Journal.
«Ça corrobore que Montréal, comme plusieurs villes, fait face à des enjeux importants liés à la toxicomanie, à la détresse mentale ou à la pauvreté dans l’espace public», explique en entrevue Robert Beaudry, l’élu responsable de l’urbanisme et de l’itinérance à la Ville de Montréal.
Des situations «intenses»
Selon l’analyse des données, c’est dans le Village et autour du parc Jeanne-Mance, dans l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal, que la concentration d’appels est la plus importante, ce qui ne surprend pas celui qui est conseiller du district de Saint-Jacques, dans l’arrondissement de Ville-Marie.
«On a des situations plus intenses liées à la criminalité, la vente de drogue, le type de drogues qui circulent et les surdoses. Les citoyens s’en remettent à la première ligne et c’est le 311», reconnaît l’élu de Projet Montréal.
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Robert Beaudry est responsable de l'itinérance au comité exécutif de la Ville de Montréal. Photo Pierre-Paul Poulin, Archives JdeM
À la Mission Old Brewery, ces données ne surprennent pas.
«Les problèmes de cohabitation ont pris beaucoup d’espace depuis la pandémie. Je trouve ça bien que les gens aient pris le réflexe de signaler les événements», estime Émilie Fortier, vice-présidente aux services au sein de l’organisme qui vient en aide aux personnes en situation d’itinérance.
Elle souligne que les intervenants de la clinique mobile remarquent de nombreux besoins en matière de logement, de dépendance et de santé mentale.
«Ce sont des situations difficiles qui peuvent être dérangeantes pour les autres citoyens», concède-t-elle.
Requêtes «terminées»
Dans les données de la Ville, presque toutes les requêtes sont marquées «terminées» au bout de quelques jours, une situation frustrante pour les citoyens pour qui les problèmes persistent.
«À partir du moment où il y a une réponse, une intervention, la requête est fermée. [...] Si la situation revient, c’est en raison d’un manque de ressources de première ligne, ce type de situation», souligne Robert Beaudry.
Il assure que les requêtes servent à quelque chose, ne serait-ce que pour documenter ces situations pour le futur.
Cinq points chauds pour le 311
Le Village et les alentours du parc Jeanne-Mance sont les endroits où les requêtes au 311 pour des problèmes sociaux sont les plus nombreuses, mais leur nombre a aussi explosé dans des quartiers plus excentrés comme dans le sud-ouest de l’île.
L’insécurité toujours présente
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Des itinérants sur la rue Sainte-Catherine, dans le Village, en 2023. Photo MARIO BEAUREGARD, AGENCE QMI
Village et place Émilie-Gamelin
Ville-Marie
Appels en 2024: 75
Depuis la pandémie, les problèmes sociaux ont décuplé dans le secteur du Village et de la place Émilie-Gamelin. À l’été 2023, Montréal a même créé une cellule de crise pour s’attaquer au sentiment d’insécurité des citoyens. Si la mairesse Valérie Plante a assuré en février que le Village est «sur la bonne voie», les citoyens ont composé près d’une cinquantaine de fois le 311 cet été pour demander des actions de la part de la Ville.
Un grand campement près de Turcot
Allée des tanneries
Sud-Ouest
Appels en 2024: 21
Au printemps dernier, un campement d’une «dimension impressionnante» s’est formé le long de la voie ferrée du CN, près de l’échangeur Turcot, fait état un document de la Ville de Montréal. En avril et mai, une douzaine de personnes ont dormi à cet endroit pendant plusieurs semaines. Via le 311, des riverains ont demandé à la Ville de nettoyer les déchets et même d’installer des toilettes chimiques pour les personnes en situation d’itinérance. Le camp a été démantelé le 9 mai.
Des interventions toujours à refaire
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Un campement au parc Jeanne-Mance en juillet 2024. Photo Agence QMI, JOËL LEMAY
Parc Jeanne-Mance
Le Plateau-Mont-Royal
Appels en 2024: 97
Le parc Jeanne-Mance et le secteur Milton-Parc font la manchette en raison de la présence d’itinérants. Cet été, une commerçante n’a pas pu ouvrir sa boutique en raison d’un itinérant qui refusait de quitter les lieux. Ce n’est qu’un exemple de problèmes de cohabitation qui viennent gonfler les statistiques du 311. La Ville a beau envoyer ses équipes, démanteler les campements, les appels liés à des problèmes sociaux continuent d’affluer.
Les plaintes déménagent avec un refuge
Refuge Gordon
Verdun et Ahuntsic-Cartierville
Appels en 2024: 51
14 à Verdun, 37 à Ahuntsic
De décembre à juillet, la Ville a reçu 14 requêtes autour des Jardins Gordon, à Verdun, où avaient déménagé les itinérants du refuge du Complexe Guy-Favreau, qui a fermé ses portes. Les requêtes ont cessé dans Verdun quand le refuge de 50 lits a plié bagage. Au même moment, des citoyens de Bordeaux-Cartierville inquiets de l’arrivée des sans-abri dans leur quartier ont multiplié les appels. Faute d’acceptabilité sociale, le refuge de Verdun n’a jamais pu déménager dans ses nouveaux locaux, laissant les itinérants sans toit.
Le retour d’un campement qui dérange
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Des tentes le long de la rue Notre-Dame au début du mois d'octobre 2024. Photo Le Journal
Campements au parc Morgan et le long de la rue Notre-Dame
Mercier–Hochelaga-Maisonneuve
Appels en 2024: 61
Quatre ans après le démantèlement très médiatisé du campement Notre-Dame, les tentes sont de retour, cette fois réparties sur une distance de 2 km. Ces nouveaux campements viennent avec leur lot de requêtes au 311. Les premiers appels datent du printemps, mais leur nombre a culminé au mois de septembre. Les citoyens continuent de s’adresser à la Ville, voyant que le problème n’est pas réglé. Certains font état de situations au parc Morgan, où des tentes étaient érigées à quelques mètres des jeux pour enfants au passage du Journal cet été.
Les requêtes au 311 pour «Développement social»
2019 – 48
2020 – 128
2021 – 114
2022 – 147
2023 – 329
2024 – 1156
Fil complet:
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03/11/2024, 16:44
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