Une possible activité tectonique sur Vénus (Sciences & Paranormal)

par Blake, vendredi 16 mai 2025, 18:58 (il y a 1 jour, 8 heures, 47 minutes) @ Dédé

Source : La mission Magellan de la NASA révèle une possible activité tectonique sur Vénus

Traduit par le traducteur Google

De nouvelles recherches suggèrent que les vastes formations de surface de Vénus, appelées couronnes, continuent d'être façonnées par des processus tectoniques. Les observations de ces formations réalisées par la mission Magellan de la NASA incluent, dans le sens des aiguilles d'une montre, en partant du haut à gauche, les couronnes d'Artémis, de Quetzalpetlatl, de Bahet et de Fotla.
NASA/JPL-Caltech

En utilisant les données d'archives de la mission lancée en 1989, les chercheurs ont découvert de nouvelles preuves que l'activité tectonique pourrait déformer la surface de la planète.

De vastes formations quasi circulaires à la surface de Vénus pourraient révéler une tectonique en cours sur la planète, selon une nouvelle étude basée sur des données recueillies il y a plus de 30 ans par la mission Magellan de la NASA. Sur Terre, la surface de la planète est continuellement renouvelée par le déplacement et le recyclage constants d'immenses sections de croûte, appelées plaques tectoniques, qui flottent sur un intérieur visqueux. Vénus ne possède pas de plaques tectoniques, mais sa surface est toujours déformée par la matière en fusion provenant de sa surface.

Afin de mieux comprendre les processus sous-jacents à l'origine de ces déformations, les chercheurs ont étudié un type de structure appelée couronne. D'une taille variant de quelques dizaines à plusieurs centaines de kilomètres de diamètre, une couronne est généralement considérée comme le lieu où un panache de matière chaude et flottante provenant du manteau de la planète s'élève, poussant contre la lithosphère située au-dessus. (La lithosphère comprend la croûte terrestre et la partie supérieure de son manteau.) Ces structures sont généralement ovales, entourées d'un système de fractures concentriques. On connaît des centaines de couronnes sur Vénus.

Publiée dans la revue Science Advances, cette nouvelle étude détaille les signes d'activité récemment découverts à la surface ou sous la surface, qui façonnent une grande partie de la couronne de Vénus. Ces caractéristiques pourraient également offrir un aperçu unique du passé de la Terre. Les chercheurs ont trouvé des preuves de cette activité tectonique dans les données de la mission Magellan de la NASA , qui a orbité autour de Vénus dans les années 1990 et a recueilli les données de gravité et de topographie les plus détaillées actuellement disponibles sur la planète.

« On ne trouve pas de couronnes sur Terre aujourd'hui ; cependant, elles ont peut-être existé lorsque notre planète était jeune et avant l'apparition de la tectonique des plaques », a déclaré l'auteur principal de l'étude, Gael Cascioli, chercheur adjoint à l'Université du Maryland, comté de Baltimore, et au Goddard Space Flight Center de la NASA à Greenbelt, dans le Maryland. « En combinant les données gravimétriques et topographiques, cette recherche a apporté un éclairage nouveau et important sur les possibles processus souterrains qui façonnent actuellement la surface de Vénus. »

Cette représentation artistique de la grande couronne de Quetzalpetlatl, située dans l'hémisphère sud de Vénus, représente un volcanisme actif et une zone de subduction, où la croûte terrestre plonge à l'intérieur de la planète. Une nouvelle étude suggère que les couronnes sont le siège de plusieurs types d'activité tectonique.
NASA/JPL-Caltech/Peter Rubin

En tant que membres de la prochaine mission VERITAS (Venus Emissivity, Radioscience, InSAR, Topography, and Spectroscopy) de la NASA, Cascioli et son équipe s'intéressent particulièrement aux données gravimétriques haute résolution que fournira la sonde. Erwan Mazarico , coauteur de l'étude et également à Goddard, codirigera l'expérience gravimétrique VERITAS lorsque la mission sera lancée, au plus tôt en 2031.

Mystère Coronae

Géré par le Jet Propulsion Laboratory de la NASA en Californie du Sud, Magellan a utilisé son système radar pour observer à travers l'épaisse atmosphère de Vénus et cartographier la topographie de ses montagnes et de ses plaines. Parmi les caractéristiques géologiques cartographiées par la sonde, les couronnes étaient peut-être les plus énigmatiques : leur formation était encore incertaine. Depuis, les scientifiques ont découvert de nombreuses couronnes dans des endroits où la lithosphère de la planète est mince et où le flux de chaleur est élevé .

« Les couronnes sont abondantes sur Vénus. Ce sont des structures très imposantes, et différentes théories ont été proposées au fil des ans quant à leur formation », a déclaré Anna Gülcher, co-auteure et spécialiste des sciences de la Terre et des planètes à l'Université de Berne, en Suisse. « Le plus passionnant pour notre étude est que nous pouvons désormais affirmer que divers processus actifs sont probablement à l'origine de leur formation. Nous pensons que ces mêmes processus ont pu se produire au début de l'histoire de la Terre. »

Les chercheurs ont développé des modèles géodynamiques 3D sophistiqués qui illustrent différents scénarios de formation de couronnes induites par des panaches et les ont comparés aux données gravimétriques et topographiques combinées de Magellan. Ces données se sont avérées cruciales pour aider les chercheurs à détecter des panaches moins denses, chauds et flottants sous la surface – des informations impossibles à discerner à partir des seules données topographiques. Sur les 75 couronnes étudiées, 52 semblent contenir des matériaux mantelliques flottants, probablement à l'origine de processus tectoniques.

Un processus clé est la subduction : sur Terre, elle se produit lorsque le bord d'une plaque tectonique est poussé sous la plaque adjacente. La friction entre les plaques peut provoquer des tremblements de terre, et lorsque l'ancien matériau rocheux s'enfonce dans le manteau chaud, la roche fond et remonte à la surface par les cheminées volcaniques.

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Le problème avec cette planète qui pourrait être habitable, c'est l'effet de serre constant causé par les cheminées volcaniques qui émanent l'acide sulfurique ( et autre élément chimique bien sûr ) projetée constamment dans l'atmosphère épaisse de la planète. Vénus est beaucoup plus proche de nous à 44 millions de kilomètre comparativement à Mars qui est à 225 millions de kilomètre. Le gros problème est que Vénus a une température moyenne de plus de 400 degré Celsius, soit la température idéale pour cuire une pizza.

Nous ne sommes pas des pizzas !

Donc, il faudrait un bouclier pour protéger la planète parce qu'elle reçoit 2 fois plus d'énergie solaire que sur notre planète qui a un bouclier naturel dois-je le rappeler. Il y a certainement une façon de faire pour créer ce bouclier artificiel mais il y a un autre obstacle majeur, Vénus n'a pas de satellite et sa rotation orbitale est beaucoup plus lente que la nôtre. Ce qui cause l'effet que cette planète ne tourne pas dans le même sens que les autres planètes de notre système solaire, trop lente pour retenir un satellite. D'ailleurs, même Mars si l'humain veut la terraformer, devra avoir un plus gros satellite pour les courants marins, les deux satellites sont trop petits et Mars est déséquilibré de son axe orbital fréquemment, vu sa petitesse.

Toutefois, un coup que Vénus soit plus protégée par l'énergie solaire, le peu d'oxygène qu'elle a, pourrait augmenter suffisamment pour réduire les pluies sulfuriques et produire naturellement de l'eau à sa surface, et du même coup, réduire la chaleur au manteau tout en stabilisant les plaques tectoniques à demeurer en place. L'humain a de toute façon prouver que tout peut se faire.

Cependant, aurons-nous le temps de se rendre jusqu'à ce niveau pour terraformer Vénus ou même Mars ? Hélas, je ne le crois pas, pas de la façon que l'humain gère l'humain !

Dédé

Mais peut-être qu'on mériterait juste d'être cuits comme des pizzas.