
Une étude sur les voitures électriques de seconde main (Sciences & Paranormal)
Source : Ce test grandeur nature pulvérise les idées reçues sur les batteries des voitures électriques
Voici de quoi rassurer les automobilistes qui hésitent à faire l’acquisition d’une voiture électrique d’occasion et aussi ceux qui souhaitent vendre la leur. Contrairement aux croyances, elles ne perdent que très peu de capacité. Exemple avec une VW ID.3 après plus de 160 000 kilomètres.
L'argument de l'autonomie limitée des véhicules électriques ne tient plus depuis quelques années, mais l'un des derniers freins à l'acquisition reste celui de la durée de vie de la batterie. C'est le composant le plus onéreux de la voiture, son poids en matière d'argument est également important lorsqu'il s'agit de revendre le véhicule d'occasion.
La plupart des automobilistes imaginent qu'en faisant l'acquisition d'une voiture de seconde main, l’autonomie ne sera pas la même qu'en sortie d'usine. Or, les chiffres font mentir cette croyance persistante.
Une étude récente, menée par Via2Moov, démontre que 94 % des batteries des véhicules électriques d'occasion n'ont rien perdu de leur vigueur.
Une autre étude, plus pratique, mais moins statistique a été menée par l’Adac, une importante association automobile allemande. Ses techniciens passent les véhicules au banc d'essai, les démontent et cherchent à les pousser dans leurs retranchements. Ils se sont attaqués aux voitures électriques, leur vieillissement et notamment celui de leur batterie sur le long terme.
Ainsi, ils ont testé une VW ID.3 dotée d'une batterie de 77 kWh depuis 2021 et ont parcouru près de 170 000 kilomètres en quatre ans. Bilan : aucun souci au niveau de la batterie. Elle affiche encore une valeur de SOH (State of Health), c'est-à-dire de capacité énergétique, de 91 %. Cela signifie qu'elle n'a perdu que 9 % de sa capacité au bout de quatre ans et 160 000 kilomètres.
Tableau montrant l’avancement du taux de dégradation de la batterie de la VW ID.3 en fonction du nombre de kilomètres parcourus. © Adac
Un marché de l’occasion de confiance
C'est globalement un signe fort, puisque la garantie de remplacement d'une batterie intervient jusqu'à huit ans, ou 160 000 kilomètres, dès lors qu'elle descend en dessous des 75 % de sa capacité énergétique initiale.
L'ID.3 en est donc très loin et, surtout, ce qu'il faut savoir, c'est que les « testeurs de l'auto » n'ont pas spécialement ménagé la batterie. Ils ont franchi très régulièrement plusieurs interdits qui dégradent habituellement les batteries. Quatre fois sur 10, ils ont réalisé des charges rapides. Il ont aussi laissé la voiture branchée avec 100 % de charge durant plusieurs jours à maintes reprises. Deux pratiques déconseillées si l'on veut préserver la santé des batteries.
Lors de leurs mesures, les techniciens ont constaté que la diminution de la capacité a été assez rapide au début, puisque la voiture est descendue à 96 % de sa capacité au bout de près de 22 000 kilomètres. Ensuite, le déclin a été minime, puisqu'elle a décliné de seulement 3 % jusqu'à 102 500 kilomètres. Au final, après quatre ans et avec ces 91 % de capacité restante, ils parviennent toujours à rouler près de 400 kilomètres sur route rapide. En hiver, l'autonomie est réduite à 300 kilomètres, ce qui n'est pas incohérent.
Il faudra patienter encore 90 000 kilomètres pour obtenir le prochain bilan de capacité que compte réaliser l'organisme allemand. Si ce test n'a rien de scientifique, puisqu'il s'agit d'un test de longue durée sur un véhicule, il a été soumis à des contrôles indépendants régulièrement. Il est cependant rassurant et entre en écho avec les statistiques de Via2Moov, qui a constaté que seulement 2 % des véhicules électriques d'occasion présentent une perte de capacité inférieure à 75 %.
Il apparaît qu'en moyenne, l'usure de la batterie est limitée à 1,8 % par année. Une expérience et des chiffres rassurants pour un marché de seconde main qui devient désormais accessible. Autrement dit, les freins contre l'électrique se réduisent à peau de chagrin...
Plusieurs croient que la voiture électrique de seconde main n'est pas conseillée lors d'un achat car la pile électrique est dégradée, voire même devenir obsolète ( irremplaçable ) selon le modèle et l'année de construction. Selon cet article, c'est un mythe.
Moi même je pensais que ce n'était pas bon d'acheter une voiture à pile de seconde main mais je ne m'en faisais pas, puisque ça fait plus de 10 ans que je n'ai plus de permis de conduire et que je n'ai vraiment pas besoin de voiture pour les raisons physiques.
Cet article le prouve et il serait bon de le partager pour les gens qui voudraient acheter une telle voiture en seconde main.
Dédé
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