Nuit violente au centre-ville de Montréal (Forum)

par Jéromec, mercredi 05 avril 2023, 09:16 (il y a 390 jours) @ Dédé

https://journalmetro.com/actualites/montreal/3044464/nuit-violente-au-centre-ville-de-m...

Nuit violente au centre-ville de Montréal


Alexis Drapeau-Bordage
3 avril 2023 à 10h11 - Mis à jour 3 avril 2023 à 10h44 1 minute de lecture
Dans la nuit de dimanche, un homme a été retrouvé poignardé près du métro Atwater, et des coups de feu ont retenti au centre-ville.

À 20h, un appel a été fait au 911 alors qu’une personne poignardée au haut du corps a été retrouvée au coin de l’avenue Atwater et du boulevard De Maisonneuve, en face du collège Dawson.''

Pourquoi payer moins cher en banlieue quand vous pouvez payer le pleins prix afin de vivre des émotions exaltantes......

Pis le printemps n'est même pas encore arrivé...

Attendez les chaleurs torrides, ils vont s'amuser comme larrons en foire...

diantre des démissions au SPVM je suis dont ben surpris...

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1968513/record-demissions-spvm-president-fraternit...

Nombre record de démissions au SPVM, déplore le président de la Fraternité
Une policière de dos.
Au moins 78 policiers ont démissionné l'an dernier au SPVM, selon le président de la
La Presse canadienne
2023-04-04 | Mis à jour hier à 15 h 26
Les policiers de Montréal vivent des heures difficiles : après un nombre record de 78 démissions en 2022, pas moins d'une vingtaine se sont ajoutées depuis le début de l'année.
C'est ce qu'a indiqué le président de leur syndicat, Yves Francoeur, en commission parlementaire à l'Assemblée nationale, mardi matin.

Honnêtement, c'est difficile, a déclaré M. Francoeur, en dénonçant les nouvelles sanctions déontologiques que veut imposer le gouvernement dans le projet de loi 14.

Selon ce que le président de la Fraternité des policiers et policières de Montréal a laissé entendre, ses membres subissent déjà trop de pressions et ces sanctions ne feraient qu'en rajouter.

Il a indiqué que les consultations auprès des cinq psychologues du programme d'aide aux policiers ont augmenté de 56 %, entre 2017 et 2021.


Le projet de loi 14 modifierait notamment le rôle du Comité de déontologie policière, qui deviendrait un tribunal.

Cela dépasse les bornes, a affirmé M. Francoeur au sujet des sanctions.

Le président de la Fraternité rejette, par exemple, l'imposition de sanctions comme un examen médical, un programme d'aide, de l'engagement communautaire ou un stage d'immersion sociale.

Ce sont des mesures qui ne relèvent pas d'une sanction déontologique, selon M. Francoeur, mais qui malmènent les travailleurs et traitent injustement les policiers [...] les traitent comme des délinquants.

Lignes directrices
En vertu du projet de loi 14, le ministre serait tenu d'établir les lignes directrices concernant les interpellations policières, y compris les interceptions en lien avec l'article 636 du Code de la sécurité routière, dans un délai de deux mois après l'entrée en vigueur officielle de la loi.


En cas de non-respect des directives, les policiers pourraient faire face à des sanctions disciplinaires.

Les corps policiers auraient par ailleurs l'obligation de publier un rapport annuel faisant état des interpellations policières, dont les interceptions routières.

Profilage racial : une loi ne suffira pas, selon le SPVM
En commission parlementaire pour se prononcer sur le projet de loi 14, le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a estimé qu’une loi ne suffirait pas pour mettre fin au profilage racial par les corps policiers.

La Fraternité des policiers et policières a pour sa part mis en garde le ministre de la Sécurité publique, François Bonnardel, contre un encadrement trop strict qui compromettrait la sécurité de la population.

Dans un jugement rendu en octobre dernier, la Cour supérieure a condamné ce type d'intervention qu'elle a associé à du profilage racial. Le gouvernement a demandé à la Cour d'appel de casser ce jugement.

En commission parlementaire, la députée libérale Jennifer Maccarone a voulu savoir si le projet de loi déposé par le ministre Bonnardel allait aider le SPVM à mettre fin au profilage racial.

« Ce n'est pas par le biais d'une seule loi qu'on arrive à faire évoluer tant les pratiques que les comportements. »

— Une citation de Marc Charbonneau, directeur adjoint du SPVM
C'est un amalgame d'actions qui doivent être posées, a poursuivi le directeur adjoint du SPVM, Marc Charbonneau, en laissant entendre qu'il souhaitait plus de précisions dans le projet de loi sur les directives qui pourraient être énoncées.

La Fraternité défend l'utilité des interpellations aléatoires
Yves Francoeur a quant à lui mis en garde le ministre Bonnardel concernant les éventuelles lignes directrices.

Ce type d'interpellation aléatoire est nécessaire pour lutter contre les gangs de rue, a suggéré le président de la Fraternité en commission parlementaire.

Un policier est devant un véhicule et une jeune femme semble chercher un document.
Les interceptions aléatoires sont une pratique à laquelle tiennent les policiers.

PHOTO : RADIO-CANADA / JEAN-FRANÇOIS FORTIER

La ligne est très mince entre le travail de renseignement criminel et l'encadrement de la pratique de l'interpellation, a prévenu M. Francoeur. Trop l'encadrer dans le contexte de la violence actuelle à Montréal est nuisible, a évoqué le président du syndicat.

Les policiers doivent faire leur travail et c'est ce que 90 % de la population demande pour vivre en sécurité, a insisté M. Francoeur. Les citoyens demandent des policiers actifs et proactifs.

Le jugement Yergeau
En octobre dernier, le juge Michel Yergeau, de la Cour supérieure, a ordonné la fin des interceptions aléatoires par les policiers, parce qu'elles donnent bel et bien lieu à du profilage racial et parce que la violation des droits de ceux qui en sont victimes n'est plus tolérable.

Le juge a conclu que les corps policiers n'arriveraient pas à éliminer le profilage si on ne les empêchait pas d'arrêter n'importe qui n'importe quand.

À l'issue d'une preuve démontrant que les personnes noires ont, au moins, deux fois plus de chances de se faire interpeller que les personnes blanches, le juge a conclu que le profilage racial existe bel et bien et que c'était une réalité qui pèse de tout son poids sur les collectivités noires.

En outre, le magistrat a estimé qu'on ne lui avait pas fait la démonstration que les interpellations aléatoires permettaient d'améliorer le bilan routier.

Il est impossible de conclure à un lien fonctionnel entre ce type spécifique d'interpellation policière qu'est l'interception routière sans motif réel et la réduction du nombre d'accidents graves, de cas de conduite avec les facultés affaiblies ou de conducteurs au volant sans permis de conduire, a-t-il écrit.

En novembre dernier, le ministre François Bonnardel a porté cette décision devant la Cour d'appel.

Rapport de la CAQ
Un groupe d'élus caquistes avait aussi déposé un rapport en 2020 qui demandait la fin des interpellations policières aléatoires.

Pour ce qui est du profilage racial, le biais existant dans les interpellations policières en raison de la race apparaît comme un enjeu majeur, pouvait-on lire.

Le profilage racial lors des interpellations policières est souligné de façon récurrente. Il rejaillit sur la confiance des citoyens à l'égard des corps policiers. Les liens existants entre violence policière et racisme sont l'autre enjeu soulevé avec insistance, dans le domaine de la sécurité publique.

De son côté, le gouvernement tient néanmoins à maintenir l'outil de l'interception aléatoire à la disposition des policiers.

Les interpellations et les interceptions sont importantes pour sécuriser la population, mais elles ne peuvent se faire avec un motif discriminatoire, avait soutenu M. Bonnardel.

Un des membres du comité, le député Christopher Skeete, n'y a pas vu un désaveu. On vient interdire les interpellations aléatoires pour des motifs discriminatoires, ce qui est essentiellement le problème, a-t-il dit.

Des outils supplémentaires en cas de disparition
Par ailleurs, le projet de loi vise à introduire de nouveaux moyens pour permettre aux policiers de retrouver rapidement une personne disparue. Les agents pourraient accéder à des renseignements personnels cruciaux sous l'ordonnance d'un juge.

Il pourrait s'agir d'informations se retrouvant sur le cellulaire de la personne disparue ou de la personne qui l'accompagne, a indiqué M. Bonnardel.

Je pense qu'en 2023, il est important que nos policiers puissent avoir ces informations rapidement qui vont amener la police à réagir et, j'espère, à sauver des vies, a affirmé le ministre.
''

Un exode des policiers à Montréal...
pas de problème 450 postes imaginaires seront créé..

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1948066/police-exode-spvm-effectifs-fraternite-dep...

L’exode des policiers se poursuit à Montréal
En janvier 2023, on compte 45 agents de moins dans les rues de Montréal qu'il y a un an, selon le syndicat des policiers.

Un policiers du SPVM, vu de dos, face à un camion de police.
Le SPVM n'arrive plus à compenser la perte de ses agents qui quittent leur emploi pour la retraite ou pour de meilleures conditions de travail.

PHOTO : (IVANOH DEMERS/RADIO-CANADA)


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Stéphane Bordeleau (accéder à la page de l'auteur)
Stéphane Bordeleau
Publié le 13 janvier 2023
En dépit des promesses d’embauche de centaines de nouveaux policiers par Québec et Montréal, les effectifs du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) ont connu 218 départs en 2022, dont 74 démissions. « Du jamais-vu », selon le président de la Fraternité des policiers et policières de Montréal, Yves Francoeur.

Dans son bulletin de l’année 2022 qu’il commentait vendredi au micro de l’émission Tout un matin sur les ondes d’ICI Première, le président du syndicat des policiers montréalais sonne l’alarme sur le manque d’embauches et l’augmentation du nombre de départs au sein des effectifs du SPVM.

Le constat qu’on a fait le 11 janvier, c’est qu’en 2022, on a eu 218 départs, dont 144 retraites et 74 démissions – ça, c’est du jamais-vu – tandis qu’on a eu 207 embauches et, depuis le début de l’année, on a eu une dizaine ou une quinzaine de départs, relate Yves Francoeur.

Un homme se tenant devant une caméra et regardant hors champ.
Yves Francoeur, président de la Fraternité des policiers et policières de Montréal

PHOTO : RADIO-CANADA / PASCAL ROBIDAS

« Au 13 janvier 2023, il y a moins de policiers dans les rues de Montréal qu’au 13 janvier 2022. Il y en a environ 45 de moins. »

— Une citation de Yves Francoeur, président de la Fraternité des policiers et policières de Montréal
Déjà, en 2022, le service de police et la Ville n’ont pas été capables d’atteindre leurs objectifs [d’embauche]. Ce qu’on nous dit, c’est qu’il y aurait 310 embauches cette année pour environ 160 à 200 départs. Donc, au net, on devrait se retrouver à 170, mais jusqu’à maintenant, ça ne se réalise pas.

Soulignant que les chiffres qu’il présente ne sont contestés ni par le SPVM ni par la Ville, le président de la Fraternité s’inquiète de cette baisse des effectifs policiers, qui devraient au contraire croître dans la métropole à la lumière des efforts annoncés par la mairie et le gouvernement du Québec.

Des effectifs sursollicités
Deux policiers montent la garde dehors.
Les conditions de travail plus difficiles à Montréal font en sorte que moins de recrues sont tentées de travailler au SPVM dans la mesure où la demande est forte dans les banlieues et dans les corps de police nationaux.

PHOTO : RADIO-CANADA / JEAN-CLAUDE TALIANA

Je tiens à rappeler que le 28 août dernier, le gouvernement du Québec a annoncé 450 policiers supplémentaires sur cinq ans à Montréal pour une somme de 250 millions, a déclaré Yves Francoeur, qui constate une détérioration des conditions de travail des policiers. Ce qui alimente, selon lui, le problème en provoquant davantage de départs.


La période des Fêtes qui s’achève a été particulièrement éprouvante pour les policiers à Montréal, souligne-t-il.

Nos agents sur la route sont de jeunes policiers et policières, souvent avec de petites familles. Il est conventionné que ceux-ci doivent avoir soit Noël, soit le jour de l’An en congé, mais doivent absolument avoir une des deux fêtes.

Cette année, on a beaucoup de gens qui ont travaillé aux deux fêtes et, en plus, même les gens qui ont travaillé à une seule des deux fêtes l’ont fait très souvent en temps supplémentaire obligatoire, déplore M. Francoeur.

Isabelle Richer
Vague de départs et de démissions au SPVM


Isabelle Richer reçoit André Durocher, inspecteur à la retraite du SPVM

Au cours des trois dernières années, la Ville de Montréal a dû débourser plusieurs dizaines de millions pour des vacances non prises par les policiers. Des vacances qui n’ont pas pu être accordées faute de personnel pour les remplacer, prétend M. Francoeur.

Cette pression accrue sur les agents et l’insatisfaction qui en découle font craindre pour la santé physique et psychologique des effectifs policiers.

« On est passé entre 2017 et 2021 de 3700 à 5200 consultations au programme d'aide. »

— Une citation de Yves Francoeur, président de la Fraternité des policiers et policières de Montréal
Nos gens, compte tenu de la nature de leur travail, ont à prendre en une fraction de seconde des décisions qui vont avoir de très grandes implications, rappelle le président de la Fraternité. Nous, on veut que nos gens soient en possession de tous leurs moyens.

Rappelons qu'à cinq jours des élections, en novembre 2021, la mairesse Valérie Plante avait réitéré sa promesse de recruter 250 policiers d’ici le 31 décembre 2022. Ce qui devait, selon elle, représenter un ajout net aux effectifs du Service de police de la Ville de Montréal.

De moins en moins de policiers veulent travailler à Montréal
Deux policiers près d'un espace occupé par des sans-abri à Montréal.
Les policiers du SPVM doivent intervenir au quotidien dans des conditions difficiles.

PHOTO : RADIO-CANADA / IVANOH DEMERS

Auparavant très populaire dans le choix de carrière des futurs policiers, le SPVM peine aujourd’hui à renouveler ses effectifs compte tenu de la concurrence des autres corps policiers et de conditions de travail moins avantageuses.


Les gens sont moins intéressés à venir à Montréal étant donné que le danger est plus grand. J’ai trois policiers qui ont été atteints par balle dans les deux dernières années. […] Ce n’est pas des blessures graves ou mortelles, mais ils ont été atteints par balle, explique Yves Francoeur.

Les problèmes de circulation, de stationnement et de coût du logement à Montréal pèseraient aussi dans la balance. Le mot se passe, c’est compliqué de venir à Montréal.

Le salaire des nouveaux policiers au SPVM serait aussi problématique.

« Le salaire à l’embauche est de 42 500 $. Vous essayerez de vous payer un logement sur l’île de Montréal avec un salaire à l’embauche de 42 500 $. »

— Une citation de Yves Francoeur, président de la Fraternité des policiers et policières de Montréal
Le manque de soutien de l’Hôtel de Ville envers ses policiers et les heures supplémentaires obligatoires sont aussi invoqués par le président du syndicat pour expliquer la tiédeur des nouvelles recrues à opter pour le SPVM. Nombre de policiers du SPVM regarderaient aussi ailleurs en quête de meilleures conditions de travail.

On a plus d’une centaine de policiers et policières dans nos rangs présentement qui sont dans le processus d’embauche de la Sûreté du Québec ou à la GRC.

En dépit de la création par Québec, à l’École nationale de police, d’une cohorte spéciale d’agents destinés à regarnir les rangs du SPVM, plusieurs candidats changent d’idée une fois leur formation terminée.

Il y a des mesures qui ont été prises pour les passer plus rapidement, mais ce que l’on voit, malheureusement, c’est qu’il y a beaucoup de gens qui s’inscrivent pour venir à Montréal, mais ils n’ont aucune obligation contractuelle de demeurer à Montréal. [...] Les gens, même quelques jours avant leur arrivée à Montréal, ont une promesse d’embauche en banlieue ou à la Sûreté du Québec.

« Ça fait qu’on nous annonce, disons, que le 15 janvier ou le 15 février on va avoir un contingent de 30 nouveaux policiers qui finit à 20, à 22, parfois à 18. C’est la réalité qu’on vit. »

— Une citation de Yves Francoeur, président de la Fraternité des policiers et policières de Montréal
Des solutions?
Des policiers immobilisent une comédienne au sol.
Des policiers en formation à l'École nationale de police du Québec lors d'une démonstration publique

PHOTO : RADIO-CANADA / SÉBASTIEN ST-ONGE

Bien que le problème d’embauche et de rétention des nouveaux agents à Montréal soit complexe dans un contexte national de pénurie de main-d’œuvre, la Fraternité des policiers propose des pistes de solutions, à commencer par une augmentation du salaire à l’embauche des nouveaux agents, qui se situe actuellement à 42 500 $ par an.

Une autre idée qui a été proposée par le service de police à l’administration municipale, mais qui n’a pas été retenue, selon M. Francoeur, consiste à payer aux policiers en formation le stage de quatre mois à l’École nationale de police – qui coûte environ 9000 $ – en échange de la signature d’un contrat par lequel la recrue s’engage à travailler et à demeurer au SPVM pour une période de deux ou trois ans.

En attendant, le président de la Fraternité appelle le SPVM et la Ville à faire preuve de bonne volonté et à s’engager à régler rapidement le problème.

Une urgence absolue pour le directeur du SPVM
La question des effectifs est une urgence absolue pour moi. Et j’entends mettre tous les efforts pour favoriser le recrutement et la rétention des ressources au sein de notre organisation, a répondu par courriel le nouveau directeur du SPVM, Fady Dagher, vendredi en fin d'après-midi.

Pour y arriver, il compte aller à la rencontre des futurs policiers et policières et leur parler avec transparence des défis du métier à Montréal.

« Je souhaite accueillir des candidats et candidates qui feront un choix de façon éclairée et qui accepteront de relever ces défis avec nous, tel un contrat moral. »

— Une citation de Fady Dagher, directeur du SPVM
Des cohortes de policiers et policières en formation à l'École nationale de police du Québec seront assignées au SPVM, a-t-il ajouté.

Notre responsabilité, comme organisation, est de les outiller et de les accompagner pour qu’ils soient en mesure de mener à bien leur mission, et de les soutenir dans l’accomplissement de leur rôle. Ils ont mon soutien, celui de l’organisation et nous comptons aussi sur celui de la population.''

Montréal Une île Un Asile

Avis de recherche, si vous voyez un policier dans le métro, c'est votre jour chanceux, prenez un ticket de loto... on ne serait jmais...


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