Le panier d’épicerie et le logement au coeur de la rentrée p (Forum)

par Jéromec, lundi 18 septembre 2023, 15:58 (il y a 312 jours) @ Jéromec

C'Est exactement les thématiques qui devraient nous préoccuper....

Et t'as un kave menteur de magouilleur à Kébec qui fait exprès pour aggraver la crise du logement pour se faire un maximum de pactole!$<img src=" />

AVec Crapule Frit$quidonne vous n'avez encore rien vu aux sommets de l'indécence et des cro$$$E$

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2011156/rentree-parlementaire-ottawa-inflation
Le panier d’épicerie et le logement au coeur de la rentrée parlementaire à Ottawa

Les élus fédéraux ont regagné lundi les banquettes de la Chambre des communes à Ottawa pour une rentrée parlementaire marquée par la hausse du coût de la vie, la crise du logement et l’inflation alimentaire.

Le prix du panier d’épicerie était sur toutes les langues lundi, alors que les patrons des cinq plus grandes chaînes d’alimentation dans le pays étaient convoqués à Ottawa pour une réunion avec le ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, François-Philippe Champagne, et la vice-première ministre et ministre des Finances, Chrystia Freeland.

"Comme vous l’imaginez, les discussions étaient difficiles, mais elles devaient avoir lieu", a dit M. Champagne à l’issue de cette rencontre qui a duré environ deux heures avec les PDG de Loblaw, Metro, Costco, Walmart Canada et Empire Company Limited, la société mère de Sobeys et d'IGA.

Je leur ai dit de façon très claire qu’on a besoin d’agir ensemble sur cet enjeu-là. Je suis content de voir le ton constructif qui a été adopté par les [PDG des] différentes chaînes d’alimentation et surtout qu’ils se sont engagés formellement à stabiliser les prix au Canada.
Une citation de François-Philippe Champagne, ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie

Tout en ne voulant pas rentrer dans les détails, M. Champagne assure que la rencontre d’aujourd’hui "va permettre de développer un plan pour stabiliser les prix au Canada" d’ici l’Action de grâce.
Mme Freeland parlant à des journalistes à l'extérieur.

La vice-première ministre et ministre des Finances Chrystia Freeland avant sa rencontre avec les patrons des cinq plus grandes épiceries au Canada.

Photo : La Presse canadienne / PATRICK DOYLE

Il dit avoir des discussions avec des responsables français et britanniques sur cette question. "Peut-être qu’éventuellement on devrait avoir une collaboration internationale pour faire pression sur ces géants de l’alimentation qui poussent les prix élevés", a-t-il évoqué.
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Après les grandes épiceries, les manufacturiers

Entre 2020 et 2022, les commerces d’alimentation du Canada ont plus que doublé leur marge de profit et ont encaissé plus de 3,6 milliards de dollars de bénéfices supplémentaires, selon l’Institut de recherche et d’informations socio-économiques (IRIS).

Le dirigeant d'Empire, Michael Medline, a lui aussi qualifié la rencontre de "productive" et a mentionné que tous s'entendent pour dire que les prix doivent être stabilisés.

"On recherche tous la stabilisation des prix. On recherche tous moins d'inflation. C'est dans l'intérêt de tout le monde", a renchéri le président et chef de la direction de Metro, Eric La Flèche. Il a toutefois insisté sur le fait que les prix qui augmentent pour les consommateurs découlent de coûts qui augmentent dès le premier maillon de la "chaîne d'approvisionnement".

"On est le dernier lien de cette chaîne. Les prix montent de nos fournisseurs, des fermiers, de tout le monde. [...] Nous, on est au bout de la chaîne et c'est pour ça qu'il y a des prix de détail qui ont monté", a dit M. La Flèche.

Le ministre Champagne afirme que la rencontre de lundi avec les PDG des chaînes d'épicerie n'est que le début. Il affirme qu'il envisage de convoquer à Ottawa les grands manufacturiers alimentaires dès cette semaine. "On s’attend à ce qu’ils fassent partie de la solution", a-t-il dit.

La convocation en comité parlementaire découle d'une initiative des néo-démocrates. Ces derniers ont été critiques de la nouvelle convocation faite par le gouvernement de Justin Trudeau.
M. Singh s'adressant aux journalistes.

Le chef néo-démocrate Jagmeet Singh.

Photo : La Presse canadienne / Sean Kilpatrick

Devant des journalistes à la colline du Parlement, le chef du Nouveau Parti démocratique, Jagmeet Singh, a accusé les libéraux de ne pas viser assez haut dans ce dossier : "Les libéraux cherchent, dans le meilleur des cas, à stabiliser les prix qui sont déjà trop élevés. Ça n’a pas de sens, il n’y a aucune action qui est prise."

Il a, par ailleurs, affirmé que son parti était le seul capable de "tenir tête face à la cupidité des grandes entreprises".

Les patrons des grandes épiceries ne vont pas réduire les prix par eux-mêmes, il faut qu’ils soient forcés de le faire et c’est pourquoi nous présentons un projet de loi aujourd’hui [...] pour mettre fin aux pratiques anticoncurrentielles au Canada.
Une citation de Jagmeet Singh, chef du Nouveau Parti démocratique

"Pendant que les libéraux demandent gentiment aux grandes épiceries de réduire leurs prix et pendant que les conservateurs se lamentent dans leur coin, nous sommes en train de proposer de vraies solutions", a ajouté M. Singh.
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Le chef néo-démocrate a toutefois affirmé qu’il n’a pas reçu de garanties de la part des libéraux pour appuyer son projet de loi.

"Les libéraux ont démontré qu’ils ne font rien s’ils ne sont pas forcés de le faire, a encore accusé M. Singh. Ils avaient voté contre le régime de soins dentaires par le passé, mais nous les avons forcés à l’implanter. Même chose sur l’enquête publique sur les ingérences étrangères [...] maintenant on en a une. [...] Les néo-démocrates vont continuer à se battre et à trouver des ententes."
Le logement et le « bien-être »

L’autre dossier qui a dominé les débats est celui de la crise du logement.

Jeudi dernier, le premier ministre Trudeau a annoncé que son gouvernement allait exempter de la TPS toute construction de nouveaux immeubles locatifs. Le ministre du Logement, Sean Fraser, a affirmé lors d’un point de presse, lundi matin, qu’un projet de loi en ce sens sera présenté "de façon imminente" à la Chambre et que son application sera rétroactive au 14 septembre, le jour où l’annonce a été faite.

Cet automne, notre gouvernement met l'accent sur l'abordabilité. Une grande partie de cela concerne bien sûr le logement. [...] Et même s'il faudra un certain temps pour résoudre la crise nationale du logement, nous travaillons pour faire avancer rapidement les mesures qui auront un impact significatif sur les Canadiens.
Une citation de Sean Fraser, ministre fédéral du Logement

L’annonce des libéraux sur l’abolition de la TPS sur les nouveaux investissements dans les logements locatifs, jeudi dernier, est intervenue quelques heures à peine avant une annonce de M. Poilievre en ce sens. De passage à Vancouver, le chef de l’opposition officielle avait affirmé qu’il comptait présenter un projet de loi lundi, à la rentrée parlementaire, comportant une série de mesures, dont la suppression de la taxe fédérale sur la construction de nouveaux logements.
Un homme avec des lunettes de soleil en train de porter une veste à sa sortie d'une voiture.

Le chef du Parti conservateur du Canada, Pierre Poilievre, à son arrivée sur la colline du Parlement à Ottawa.

Photo : La Presse canadienne / Sean Kilpatrick

Questionné sur les mesures envisagées par les conservateurs pour résoudre la crise du logement, M. Fraser a dit qu’il y a certains points sur lesquels il était d’accord, mais que le projet présenté était "décevant" dans son ensemble.

"La mesure annoncée sur la suppression de la TPS est une demi-mesure, s’il n'y en a jamais eu une", a répondu M. Fraser. "C'est une poignée d'idées qui semblent franchement avoir été tirées de Google après cinq minutes de recherche, jetées au mur pour voir ce qui colle plutôt que des solutions concrètes à des problèmes bien réels", a-t-il renchéri.

Les libéraux tirent de l'arrière dans les sondages. Le plus récent, d'Abacus Data, crédite aux libéraux à peine 26 % des intentions de vote. Les conservateurs atteignent, eux, des sommets à 41 % et les néo-démocrates sont à 18 %. Au Québec, le Bloc québécois mène avec 36 %.

Lors de la période des questions en Chambre, M. Poilievre n’a pas mâché ses mots envers le Parti libéral du Canada, l’accusant d’être à l’origine de la crise du logement. "Huit ans après avoir promis de rendre le logement plus abordable, les loyers ont doublé", a-t-il dit.

"Notre priorité est de bâtir une économie centrée sur le bien-être de tous les Canadiens et c’est ce que nous allons faire, tous les jours, dans cette Chambre", lui a répliqué M. Trudeau.

"Les gens ne peuvent pas vivre dans le bien-être quand ils vivent dans des tentes", a encore rétorqué le chef de l’opposition officielle.

Le gouvernement Trudeau promet aussi de déposer cet automne un projet de loi qui comprendra "des actions réelles, des étapes tangibles" vers un programme national universel d'assurance-médicaments, l'un des éléments clés de l'entente de soutien et de confiance avec le Nouveau Parti démocratique.

Les libéraux souhaitent que le projet de loi franchisse toutes les étapes nécessaires à son adoption par la Chambre d'ici les Fêtes et aussi estiment que "ceux qui s'y opposent" devraient pouvoir le bloquer en faisant de "l'obstruction politique délibérée" à la Chambre.

Plusieurs projets de loi en lien avec la sécurité publique seront également débattus au cours de cet automne, dont celui destiné à modifier le système de libérations sous caution (C-48) ou celui qui ajusterait le registre national des délinquants sexuels (S-12).

Avec les informations de La Presse canadienne


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